29 janvier 2015

Une bonne cure de silence ne ferait pas de mal à Franck Martin


Plusieurs employés municipaux m’ont adressé un message pour se plaindre du comportement inadmissible de Franck Martin. Ces employés lui reprochent d’avoir détourné des commentaires utilisés à son avantage mettant dans l’embarras ces employés libres et loyaux vis-à-vis de leur employeur, le maire actuel. Une personne, dont je tairais le nom par respect pour sa demande d’anonymat justifiée, a demandé à l’ancien maire de supprimer de ses sites personnels cette récupération dévoyée, ce qu’il a évidemment refusé en faisant preuve à son égard d’un mépris total.
Ayant été personnellement victime de ces manœuvres et autres manigances, je peux témoigner de la véracité des observations du personnel municipal. Les remarques de l’ancien maire sont d’autant plus déplacées que certains employés visés étaient présents à la cérémonie des vœux du maire actuel sans avoir une baïonnette dans le dos.

Je profite de l’occasion pour commenter un article de Franck Martin paru dans « La Dépêche » de ce jour. Les attaques contre le maire, François-Xavier Priollaud, qui porterait atteinte à la liberté d’expression des élus seraient crédibles si lui-même, Martin, n’avait pas été maire et n’avait pas dirigé les séances de conseil municipal comme il le fit pendant des années. Dans ce domaine de l’expression démocratique et de la vitalité du débat public contradictoire, Franck Martin est un triste exemple. Ses oppositions, élus de droite et de gauche, peuvent témoigner des insultes proférées à leur égard, de leur incapacité à finir leurs phrases, de leur interdiction de pouvoir répondre aux arguments avancés par la majorité. Franck Martin avait une conduite dictatoriale de l’assemblée communale et à ce titre, il est totalement disqualifié pour invoquer je ne sais quelle censure à son égard alors que ses colistiers ont pu s’exprimer complètement et sans être interrompus par le maire.

J’ai, sur ce blog et à maintes reprises, demandé aux élus de l'ancienne majorité de réagir, de se désolidariser de propos désobligeants, souvent injustes, de protester contre des expressions et des mots insultants tels que ce « salaud » jeté au visage de Gérard Prévost, ancien conseiller municipal d’A Gauche Vraiment. En vain.
Je me souviens d’avoir été expulsé, manu militari, de la salle du conseil par ses groupies déchaînées après une discussion musclée. Par ses provocations calculées ou non, l’ancien maire en est venu aux mains à Vironvay, devant les cinéma Forum, il a failli être frappé lors d’une réunion publique à Pinterville…il a été condamné pour diffamation à l’égard de Marc-Antoine Jamet, maire de Val-de-Reuil. Le bilan est lourd. Le passif énorme. Franck Martin devrait s’appliquer la règle qu’il imposait à ses opposants : le silence. Même provisoirement.

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