Plusieurs employés
municipaux m’ont adressé un message pour se plaindre du comportement
inadmissible de Franck Martin. Ces employés lui reprochent d’avoir détourné des
commentaires utilisés à son avantage mettant dans l’embarras ces employés
libres et loyaux vis-à-vis de leur employeur, le maire actuel. Une personne,
dont je tairais le nom par respect
pour sa demande d’anonymat justifiée, a demandé à l’ancien maire de supprimer de
ses sites personnels cette récupération dévoyée, ce qu’il a évidemment refusé
en faisant preuve à son égard d’un mépris total.
Ayant été personnellement
victime de ces manœuvres et autres manigances, je peux témoigner de la véracité
des observations du personnel municipal. Les remarques de l’ancien maire sont d’autant
plus déplacées que certains employés visés étaient présents à la
cérémonie des vœux du maire actuel sans avoir une baïonnette dans le dos.
Je profite de l’occasion
pour commenter un article de Franck Martin paru dans « La Dépêche » de ce jour.
Les attaques contre le maire, François-Xavier Priollaud, qui porterait atteinte
à la liberté d’expression des élus seraient crédibles si lui-même, Martin, n’avait
pas été maire et n’avait pas dirigé les séances de conseil municipal comme il
le fit pendant des années. Dans ce domaine de l’expression démocratique et
de la vitalité du débat public contradictoire, Franck Martin est un triste
exemple. Ses oppositions, élus de droite et de gauche, peuvent témoigner des
insultes proférées à leur égard, de leur incapacité à finir leurs phrases, de
leur interdiction de pouvoir répondre aux arguments avancés par la majorité.
Franck Martin avait une conduite dictatoriale de l’assemblée communale et à ce
titre, il est totalement disqualifié pour invoquer je ne sais quelle censure à
son égard alors que ses colistiers ont pu s’exprimer complètement et sans être
interrompus par le maire.
J’ai, sur ce blog et à
maintes reprises, demandé aux élus de l'ancienne majorité de réagir, de se désolidariser
de propos désobligeants, souvent injustes, de protester contre des expressions
et des mots insultants tels que ce « salaud » jeté au visage de Gérard Prévost,
ancien conseiller municipal d’A Gauche Vraiment. En vain.
Je me souviens d’avoir été
expulsé, manu militari, de la salle du conseil par ses groupies déchaînées après
une discussion musclée. Par ses provocations calculées ou non, l’ancien maire
en est venu aux mains à Vironvay, devant les cinéma Forum, il a failli être
frappé lors d’une réunion publique à Pinterville…il a été condamné pour
diffamation à l’égard de Marc-Antoine Jamet, maire de Val-de-Reuil. Le bilan
est lourd. Le passif énorme. Franck Martin devrait s’appliquer la règle qu’il
imposait à ses opposants : le silence. Même provisoirement.
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