31 mars 2014

Mme Nicole Bricq me donne envie de gerber


Le remaniement, alors qu’on a besoin d’un changement de gouvernement, est sur les rails à l’heure où j’écris ces lignes. Ce remaniement me fait penser à certains ministres dont la compétence et le sérieux ont échappé à mon jugement. Je ne vais pas dresser une liste exhaustive de ceux et celles qui, en période d’apprentissage, n’ont pas réussi leur CAP et encore moins leur bac professionnel de ministre.
Le parfait exemple de ces hérauts de la République me semble être incarné par Mme Nicole Bricq. On raconte que cette sénatrice était une excellente parlementaire spécialiste des finances et apte à remplir les difficiles fonctions de rapporteur. Devenue ministre, elle passa un mois dans son premier poste avant d’être dirigé vers une autre adresse de l’Etat suite à une décision mal appréciée en haut lieu.
Pourquoi est-ce que je parle de Nicole Bricq ? Parce que les micros de BFM TV repris par le Petit Journal de Yann Barthès sur Canal Plus nous en apprennent plus sur le comportement de certain(e)s que tous les beaux discours bien rédigés ou bien appris. Invitée au dîner de gala organisé en l’honneur du président chinois, Mme Bricq, à peine sortie de table, s’est livrée à une envolée très classe assurant « que la bouffe de l’Elysée était dégueulasse en tout cas bien moins bonne que celle de Matignon. » Et comme elle affirmait cela devant Jean-Marc Ayrault, j’ai tendance à penser qu’elle lui cirait les bottes.
Je suis resté baba devant une telle désinvolture et en un tel moment puisqu'au lendemain de premier tour catastrophique pour la gauche et pour le PS en particulier. Vraiment, ces gens-là vivent sur une autre planète à moins qu’avec le temps, ils aient oublié qu’ils ne devaient leur rang et leur titre qu’au bon vouloir des électeurs (trices). Le second tour a dû rendre le menu de Mme Bricq encore plus indigeste. Et si elle est virée du gouvernement, comme je le suppose, Mme Bricq pourra toujours dégueuler sur le président. En tout cas, moi, elle me donne envie de gerber.

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