Vous voulez des statistiques
«sympas» sur l’état de la délinquance en France ? C’est très simple. Vous
prenez du Sarkozy, vous ajoutez du Guéant, vous mélangez avec des directeurs de
la sécurité aux ordres et après avoir réalisé le mixage idéal, vous organisez
une conférence de presse au cours de laquelle vous apprenez à la France
esbaudie que l’insécurité est vaincue, que la droite est bien la meilleure. Ben voyons.
Mais en France, tout se
sait. Les manipulations, les manœuvres, les trucages…n’ont qu’un temps. Et vient
le moment de vérité. Il aura fallu une année d’investigations pour démonter le
système Sarkozy et apprendre que depuis l’arrivée de ce ministre de l’Intérieur
aux coups de menton renouvelés, les statistiques étaient truquées, falsifiées
pour coller à la politique du chiffre vantée en haut lieu.
Pendant des années, des
faits délictueux (pourtant déclarés) ont été soit masqués, soit dénaturés, soit
ignorés. Un rapport de la préfecture de Paris a mis au jour un système
pernicieux sous Sarkozy destiné à éviter au pouvoir de faire face à une
augmentation des chiffres de la délinquance. Les cambriolages ne s’appelaient
plus cambriolages mais atteintes aux biens, les délits sans préjudice matériel
n’étaient plus recensés, certaines incivilités non plus etc. La vérité est
cruelle pourtant et vient le jour où il faut rendre des comptes. Certes, les
admirateurs béats et aveugles de Sarkozy refuseront d’accepter cette triste réalité.
Ils lui trouveront des excuses. Chercheront à le dédouaner. Mais les faits sont
têtus et nous saurons rappeler leur réalité à tout moment.
Idem pour Copé. Sa déclaration
de presse solennelle avait surtout un objectif : créer une diversion et
une exigence : ne pas répondre aux questions des journalistes. Même au
sein de l’UMP, les propositions de transparence de JF Copé semblent totalement irréalistes
quand on sait que le même Copé, Christian Jacob et la majorité du groupe
parlementaire UMP ont voté contre la loi souhaitée par les Français et proposée
par la gauche pour moraliser la vie politique.
Copé est dans la nasse. Il découvre
subitement les délices de la lumière. Sauf que c’est lui qui appuie sur le
bouton. Et pour l’instant, c’est encore la nuit noire sur les comptes de l’UMP «
mis sous scellés devant notaire ». C’en est presque pathétique. D’ailleurs, les
Fillon, Juppé, Wauquiez, NKM, attendent leur heure pour exiger le détail des
marchés, conventions, accords passés avec Bygmalion, la société mise en cause
dans le journal le Point et dirigée par les potes du président de l’UMP.
En attendant, je souhaite
bien du plaisir à M. Priollaud, candidat UMP-UDI à Louviers qui propose d’être «
transparent et rigoureux » en matière financière et auquel les Lovériens ne vont pas manquer de
poser les bonnes questions. Et si M. Priollaud commençait par balayer devant sa
porte. Et à réclamer la publication des comptes du parti auquel il appartient…ou
qu’il fréquente.
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