Bientôt à nouveau face à face. (Photo JCH) |
Que Franck Martin ose écrire que « le tribunal s’est trompé et qu’il l’apprend à ses dépends »
demeure cependant fidèle à l’aveuglement qu’il manifeste à tout ce qui n’est
pas lui. Il continue de vouloir le monde tel qu’il voudrait qu’il soit et non
pas tel qu’il est. Il ne faut pas chercher ailleurs l’embarras dans lequel
cette décision judiciaire le place, lui et ses amis dont José Alcala qui, pour
le coup, ne pourra plus nous faire avaler la couleuvre de la neutralité ou, pire
encore, de l’objectivité de ses écrits.
Il est symptomatique que José Alcala n’ait pas repris les
expressions exactes de la citation adressée par Marc-Antoine Jamet à Franck
Martin. S’il l’avait lue de près il verrait qu’il n’y figure pas que le mot
«saboter». Dans cette citation, on y reprend des phrases assassines, des propos
méprisants, ceux qu’affectionne le maire de Louviers dans les différents
supports où il sévit. Et surtout, y sont mises en cause l’ancienneté et la
répétition des attaques et des agressions contre un homme auteur d’un péché
originel : celui d’occuper une place essentielle sur le territoire de la
CASE puisque Val-de-Reuil est la ville où l’on crée des emplois, où se
développent les entreprises et où la rénovation urbaine est une réussite
reconnue au plus haut niveau de l’Etat.
Jaloux des succès de Val-de-Reuil, vivant cette ville et ses élus comme des concurrents, le maire de Louviers a franchi la ligne jaune, conduite justement sanctionnée par la justice.
Jaloux des succès de Val-de-Reuil, vivant cette ville et ses élus comme des concurrents, le maire de Louviers a franchi la ligne jaune, conduite justement sanctionnée par la justice.
Franck Martin fait appel du jugement. Ce n’est
une surprise pour personne. La loi autorise les appels et c’est heureux. Un
état de droit comporte plusieurs échelons judiciaires où tout un chacun est
libre de défendre ce qu’il estime être une juste cause. S’il est à nouveau
condamné en appel, Martin pourra même aller en cassation. Et plus loin encore,
devant la Cour européenne des droits de l’homme.
Il est quand même prudent et peu sûr de lui en affirmant dans un quotidien régional que « le seul jugement qui compte c'est celui des citoyens ». Transformer les citoyens en juges c'est refuser la séparation des pouvoirs sans laquelle il n'y a pas de démocratie. Les Tapie, Carignon, Mellick, s'y sont essayés. On sait ce qu'ils sont devenus. De la part d'un homme dit de gauche, une telle affirmation est choquante. Si j’en juge, enfin, par l’obstination de l’ex-président de la CASE — celle affichée dans l’affaire du terrain des gens du voyage de Pinterville — cette obstination n’est pas toujours gagnante. Franck Martin est têtu. Mais les faits le sont encore plus.
Il est quand même prudent et peu sûr de lui en affirmant dans un quotidien régional que « le seul jugement qui compte c'est celui des citoyens ». Transformer les citoyens en juges c'est refuser la séparation des pouvoirs sans laquelle il n'y a pas de démocratie. Les Tapie, Carignon, Mellick, s'y sont essayés. On sait ce qu'ils sont devenus. De la part d'un homme dit de gauche, une telle affirmation est choquante. Si j’en juge, enfin, par l’obstination de l’ex-président de la CASE — celle affichée dans l’affaire du terrain des gens du voyage de Pinterville — cette obstination n’est pas toujours gagnante. Franck Martin est têtu. Mais les faits le sont encore plus.
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