9 mars 2013

Franck Martin fait appel du jugement le condamnant pour avoir diffamé Marc-Antoine Jamet


Bientôt à nouveau face à face. (Photo JCH)
Que de gêne, que de formules alambiquées…après le jugement du tribunal correctionnel d’Evreux condamnant Franck Martin pour diffamation à l’égard de Marc-Antoine Jamet, mon confrère José Alcala ergote, finasse, pinaille, pour tenter de minimiser la portée d’une décision importante dans les paysages politiques rolivalois et lovérien. Depuis jeudi dernier, le blogueur Martin resté impuni pendant des années, sait qu’il ne peut plus tout se permettre. 

Que Franck Martin ose écrire que « le tribunal s’est trompé et qu’il l’apprend à ses dépends » demeure cependant fidèle à l’aveuglement qu’il manifeste à tout ce qui n’est pas lui. Il continue de vouloir le monde tel qu’il voudrait qu’il soit et non pas tel qu’il est. Il ne faut pas chercher ailleurs l’embarras dans lequel cette décision judiciaire le place, lui et ses amis dont José Alcala qui, pour le coup, ne pourra plus nous faire avaler la couleuvre de la neutralité ou, pire encore, de l’objectivité de ses écrits.

Il est symptomatique que José Alcala n’ait pas repris les expressions exactes de la citation adressée par Marc-Antoine Jamet à Franck Martin. S’il l’avait lue de près il verrait qu’il n’y figure pas que le mot «saboter». Dans cette citation, on y reprend des phrases assassines, des propos méprisants, ceux qu’affectionne le maire de Louviers dans les différents supports où il sévit. Et surtout, y sont mises en cause l’ancienneté et la répétition des attaques et des agressions contre un homme auteur d’un péché originel : celui d’occuper une place essentielle sur le territoire de la CASE puisque Val-de-Reuil est la ville où l’on crée des emplois, où se développent les entreprises et où la rénovation urbaine est une réussite reconnue au plus haut niveau de l’Etat.
Jaloux des succès de Val-de-Reuil, vivant cette ville et ses élus comme des concurrents, le maire de Louviers a franchi la ligne jaune, conduite justement sanctionnée par la justice.

Franck Martin fait appel du jugement. Ce n’est une surprise pour personne. La loi autorise les appels et c’est heureux. Un état de droit comporte plusieurs échelons judiciaires où tout un chacun est libre de défendre ce qu’il estime être une juste cause. S’il est à nouveau condamné en appel, Martin pourra même aller en cassation. Et plus loin encore, devant la Cour européenne des droits de l’homme. 
Il est quand même prudent et peu sûr de lui en affirmant dans un quotidien régional que « le seul jugement qui compte c'est celui des citoyens ». Transformer les citoyens en juges c'est refuser la séparation des pouvoirs sans laquelle il n'y a pas de démocratie. Les Tapie, Carignon, Mellick, s'y sont essayés. On sait ce qu'ils sont devenus. De la part d'un homme dit de gauche, une telle affirmation est choquante. Si j’en juge, enfin, par l’obstination de l’ex-président de la CASE — celle affichée dans l’affaire du terrain des gens du voyage de Pinterville — cette obstination n’est pas toujours gagnante. Franck Martin est têtu. Mais les faits le sont encore plus.


Aucun commentaire: