Une fois ce contexte établi, peut-on s’étonner que le battu
Sarkozy se love dans l’amertume et le cynisme. On connaît le personnage. On
sait le traitement qu’il réservait à ses collaborateurs et à ses
ministres. Sarkozy est un narcissique fiévreux, un ado mal poussé…depuis
sa défaite il n’avait pas eu l’occasion de régler des comptes, il s’y met
maintenant bien que tous ses amis et conseillers considèrent qu’il a mal choisi
son moment, mal choisi ses mots, mal choisi ses angles d’attaque, ce qui fait
beaucoup pour un homme politique qui aurait, soi-disant, de l'expérience.
Quand il assure, par exemple, que l’armée française au Mali
soutient des putschistes et que la France n’a rien à faire là-bas, on
s’interroge pour savoir s’il a été un jour président de la République ?
Quand il évoque la « traçabilité » des enfants nés de parents homosexuels et
affirme qu’il faudra quatre parents pour faire un enfant sans que celui-ci
sache qui a fait quoi, il compare un petit d’homme et de femme à une tranche de
viande dont on ignore s’il s’agit de bœuf ou de cheval ! Quelle
classe !
Et tout à l’avenant. Constatant les commentaires négatifs
faisant suite à ses propos, Sarkozy fait machine arrière. Mais les écrits
restent. La plupart des journalistes accusent Patrick Buisson, son
mentor-penseur d’être à l’origine de la parution des propos de Sarkozy. A l’évidence,
quand des soldats français meurent au Mali, que des otages sont dans les mains
des djihadistes, que tous les pays de l’Afrique de l’ouest se félicitent de l’intervention
de la France, les propos de Sarkozy semblent totalement déconnectés d’un esprit
de responsabilité. Quand on pense que des militants de l’UMP souhaitent son
retour…Si cela arrivait, ce ne serait pas une si mauvaise nouvelle pour la gauche !
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