Marc-Antoine jamet, Jean-Pierre Cantrelle et Jean-Hervé Lorenzi (Photo JCH) |
Puisqu'on parle d'Allemagne et que Mme Merkel a décidé de faire la campagne de Sarkozy, attardons-nous un instant sur les actes du président-candidat. La polémique du jour concerne la visite que Sarkozy a effectuée sur un chantier de BTP, hier, au cours de laquelle il a « rencontré » des ouvriers. Europe N° 1 a annoncé, ce matin, que ces ouvriers « au travail » ne pouvaient pas l'être compte tenu des circonstances atmosphériques et que, surtout, on avait fait appel à d'autres travailleurs d'autres chantiers pour faire de la figuration ! Ce n'est pas la première fois que l'Elysée monte des coups. On se souvient des employées triées dans le personnel d'une usine sur la base de leur taille afin que « naboléon » comme dirait Le Pen, ne semble pas plus petit qu'il n'est en réalité.
Ces artifices, ces attrappe-nigaud, sont l'apanage de ce président candidat. Ainsi, il distille petites phrases sur petites phrases devant divers groupes chargés de répercuter la parole sarkozyste sans que l'auteur soit le moins du monde tenu pour responsable des propos et surtout sans que l'on puisse les imputer sur son temps de parole de candidat. Il s'agit là d'un privilège exorbitant loin de l'équité républicaine d'une démocratie normale. Quant aux ouvriers du BTP convoqués pour l'occasion, j'espère qu'ils ont été payés en heures supplémentaires. Voire double.
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