(communiqué de démocratie et socialisme)
« Maintenant nous attendons des actes concrets et pas seulement des promesses. » Cette phrase tirée du courrier des salariés de Lejaby d’Yssingeaux à Nicolas Sarkozy après son show de dimanche dernier, exprime bien l’exigence d’une très large majorité de salariés. C’est à cette attente que la gauche est confrontée.Laurent Fabius l’a dit à sa façon devant Pétroplus lundi lors de la venue de Besson : « ce qu’on veut c’est du concret, pas du baratin ! ». François Hollande affirmait lundi qu’il reviendrait sur la TVA sociale après avoir annoncé qu’une conférence sociale débattrait du niveau du Smic et des rémunérations après le 6 mai. Et dans le grand meeting des retraites de la CGT mardi, Bernard Thibault insistait sur l’exigence de la retraite à 60 ans en déclinant le contenu de la négociation nécessaire sur les retraites.
Lejaby, Pétroplus, Zénith à Paris
Trois moments avec la question sociale au cœur
Trois moments avec la question sociale au cœur
Le social et les salariés au cœur du débat
C’est la garantie du changement
C’est la garantie du changement
« Nous ne sommes pas responsables de la situation qui nous est faite et nous refusons d’en être les victimes » disent enfin les Lejaby. Ce constat et cette exigence sont majoritaires. Nous ne sommes pas responsables de la crise, et nous refusons de la payer. A nous de concrétiser cette exigence en 3 mois de campagne jusqu’au 6 mai 2012 et d’en irriguer la campagne de François Hollande.
Imposer le rapport de force indispensable pour faire céder le patronat et ses représentants de droite et d’extrême-droite : c’est nécessaire aujourd’hui. Ce sera un « plus » pour un gouvernement de gauche demain.
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