Jean-Louis Destans et Alain Le Vern (photo JCH)
J'ai publié l'an dernier, en décembre, un billet consacré aux élucubrations de Franck Gilard, député de l'Eure. Ce député membre de l'UMP et du sous-groupe de la droite populaire avait eu l'imprudence de déclarer publiquement que le cabinet de Jean-Louis Destans, président du conseil général de l'Eure, comprenait 48 personnes ! Le style utilisé faisait immanquablement penser à une armée mexicaine de militants PS chargés du lourd fardeau idéologique de ce parti et à pléthore d'emplois fictifs, terme d'ailleurs revendiqué par le sieur Gilard.
Ces affirmations méritaient qu'on s'y arrêtât pour vérifier la fiabilité et la crédibilité du discours de cet honorable député assis sur les bancs de la droite extrême. Si le nombre de collaborateurs liés au cabinet est bien de 48, c'est parce qu'il comprend les secrétaires (pour certaines présentes depuis plusieurs décennies et donc embauchées par la droite) les chauffeurs, les responsables de groupes (dont les groupes de droite) ainsi que les membres chargés de la communication (photographe, journalistes, etc.) de la réalisation du journal départemental et à ce titre au service de l'ensemble des élus et des habitants de ce département.
Il existe bien des postes « politiques » au cabinet du président du conseil général de l'Eure. Il sont au nombre de quatre et demi ! Comparativement à ce qui se passe dans d'autres départements (de gauche ou de droite) je peux affirmer que Jean-Louis Destans n'abuse absolument pas de la situation. Je juge même, — mais cette réflexion n'engage que moi — que ces quatre postes et demi ne répondent pas aux besoins exprimés par la nécessité de défendre une politique courageuse eu égard aux agressions incessantes du pouvoir actuel à l'égard des collectivités territoriales.
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