Il me revient aux oreilles que le samedi, jour de marché à Louviers, est aussi un jour néfaste pour certains visiteurs. Depuis deux ou trois samedis, la police municipale verbalise les automobilistes garés sur les trottoirs des rues du Matrey et du 8 mai. Premier point : ils sont en contravention avec le code de la route. Ce n'est pas contestable. Second point : la ville de Louviers peut-elle se permettre de rebuter les acheteurs-clients en alignant les PV à qui mieux-mieux.
Ce matin, un ami parisien qui passe ses week-ends à Louviers (François B.) ayant besoin d'aller chez l'encadreur de la rue aux huiliers ne pouvait trouver de place de stationnement plus proche que celle improvisée rue du 8 mai. Avec un cadre « figure » gigantesque dans les mains, on ne pouvait décemment pas lui demander d'aller se garer sur le parking de la rue des Tisserands ! Si on va au marché c'est pour revenir les bras chargés.
Alors, Faut-il laisser la faute impunie ? Ou faut-il que des policiers municipaux (ou d'autres) fassent preuve de courtoisie et de prévention en admonestant les contrevenants sans leur coller de prune ? Il y aurait une autre solution qui serait de mettre au point un plan de circulation cohérent évitant les face à face dans la rue du 8 mai. Je sais, le problème n'est pas simple et il ne suffit pas de claquer des doigts pour le résoudre. Tout de même, cet acharnement répressif donne une mauvaise image de notre ville. Et, cette fois, je ne suis pas certain que le maire lui-même soit le plus coupable…
2 commentaires:
Vaste débat !
S'il ne fallait qu'une justification, ce serait celle de la place que nous accordons aux personnes à mobilité réduite dans nos villes. Et elles sont nombreuses ! Familles avec des enfants en bas âge, avec des poussettes (elles-mêmes de plus en plus grosses, preuve que la crise ne les touche pas !), personnes âgées de plus en plus nombreuses (eh oui ! la France est un pays qui vieillit !) et, moins nombreuses mais peut-être encore plus importantes que les catégories pré-citées : les personnes en fauteuil.
Mesurons la chance qui est la nôtre de pouvoir nous mouvoir sans entrave, de marcher, sauter un trottoir, sans même nous poser la question de savoir comment nous allons appréhender l'obstacle.
Nous avons toujours une bonne raison pour justifier nos entorses à la Loi. C'est dans nos moeurs. Nous jouons et, parfois, nous perdons. La prune sanctionne le risque pris...
A une peine perpétuelle, celle du handicap, préfèrons un calvaire ponctuel, celui de la civilité.
Marie-Thérèse
Un François B, n'est ce pas le patron du MODEM qui négocie avec le PS?
Je ne peux pas croire non plus que JCH reçoive François Baroin à Louviers !!
Ah, Ces parisiens à Louviers ! Il fut une époque ou ils (ou elle) gênaient un peu plus.
P Fichaux
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