En publiant le commentaire bien écrit de Marie-Thérèse à la suite de mon article « les petits maires » se rebiffent, une amie m'a interrogé. « Pourquoi, m'a-t-elle dit, publier un commentaire de quelqu'un qui tient à conserver l'anonymat ? » C'est une question difficile à laquelle j'ai déjà répondu mais il me semble intéressant d'y revenir.
Le commentaire de Marie-Thérèse (qui peut aussi bien s'appeler Anne-Marie ou Robert est intéressant). Il a du contenu, présente des arguments et à aucun moment, ne revêt de caractère injurieux ou diffamatoire. C'est une contribution au débat intelligemment rédigée. Devrais-je ne pas le publier parce qu'elle est anonyme ? Je réponds non. L'anonymat, pour mille raisons, peut être lié à des questions personnelles, professionnelles, familiales, que sais-je ? Dans les commentaires, je m'attache au contenu et au respect d'une certaine liberté de mes correspondants.
Je me rends compte que mon blog est de plus en plus lu mais, malheureusement, il souffre encore du manque de commentaires. Je ne vais pas priver ceux ou celles qui m'en adressent de leur volonté de participer au débat commun. Je lis des commentaires sur certains blogs qui ne font pas honneur à leurs auteurs et à ceux et celles qui les publient.
Ce blog est tenu par un ancien journaliste. Lorsque j'étais rédacteur en chef adjoint de la Dépêche de Louviers et comme tel, responsable des articles qui étaient publiés, j'avais un principe : ne jamais publier de textes anonymes ou des textes dont je ne connaissais pas les auteurs même s'ils n'étaient pas signés. Du moins pouvais-je avoir à en répondre judiciairement.
Sur un blog, la tolérance est plus grande car la participation se fait en temps réel et la publication peut être immédiate. Le texte colle à l'évenement. Il n'empêche que ce blog comme n'importe quelle publication est soumis au respect de la loi…la prudence s'impose tout comme la modération : il m'arrive de refuser de publier des commentaires qui franchissent les limites que je me suis fixées.
La participation des communes de la CASE aux dépenses des équipements lovériens est un vrai problème qui mérite un débat. Je souhaite qu'il soit conduit sans a priori, dans une liberté de ton et de choix totale. Je préfèrerais que mes correspondants se fassent connaître mais la décision leur appartient.
2 commentaires:
Je crains que, parfois, tes limites ne soient trop hautes.
Je vais y re-réfléchir.
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