L'assemblée générale du GIP Marité présidé par Franck Martin, président de la CASE, avait lieu samedi dernier, jour choisi par l'association des maires de l'Agglomération pour se rendre sur le chantier du Terre Neuva en cours de restauration. On apprend que, la ville de Rouen ayant décidé de se retirer de ce groupement d'intérêt public, elle sera remplacée par le département de la Manche ce qui, après tout, semble logique. La ville de Fécamp dont le port abrita bien des marins, mettra également au pot afin de pouvoir financer les 2,4 millions d'euros permettant au Marité de retrouver sa ligne et ses voiles. Qu'un département maritime et le port fécampois souhaitent sauver le Marité, pourquoi pas s'ils en ont les moyens. Il s'agit pour eux de sauver un patrimoine unique. Très bien. Mais vient la question rituelle : quel est le lien entre l'agglomération Seine-Eure et le Marité au-delà d'une passion toute personnelle ? Il en va tout de même d'une somme de 45 000 euros (cela, c'est du passé) !
Au cours de cette assemblée générale, Franck Martin a émis le vœu que le chantier soit terminé en 2012 pour permettre au Marité de voguer sur la Tamise à l'occasion des Jeux olympiques de Londres. D'ici cette année-là, il faudra à Gordon Brown une certaine imagination pour assurer le financement des équipements sportifs, du village et du reste, alors que la récession (il a même prononcé le mot dépression…) frappe la Grande-Bretagne de plein fouet.
Granville (12 688 habitants) et Saint-Vaast-la-Hougue (2628 habitants) ont, selon les propos du président de la CASE, l'intention d'entrer dans le GIP du Marité. Il me surprendrait que les budgets de ces communes leur permettent un geste autre que celui de verser une subvention symbolique.
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