Au cours des questions au gouvernement, aujourd'hui, Jean-Pierre Nicolas, député de l'Eure, l'a interrogé sur ce qu'il compte faire après l'annonce des 800 suppressions d'emplois chez GlaxoSmithKline à Evreux. Il a évoqué "le séisme" pour le bassin industriel. Luc Chatel, ministre chargé de répondre à l'élu de la nation, a assuré qu'il allait chercher une solution, sur le site, avec les salariés menacés. « Ces suppressions d'emploi, c'est difficile, mais le gouvernement est pleinement mobilisé à vos côtés pour tenter de trouver une issue à cette situation très préoccupante ». Selon M. Chatel, il y a « un point certes difficile à entendre compte tenu des restructurations, mais néanmoins important, à savoir que le groupe a confirmé que le site d'Evreux ne fermerait pas ». « Nous allons travailler avec mon équipe à Bercy pour tenter de mettre en oeuvre une reprise d'activité partielle avec les salariés qui le souhaiteraient", a-t-il ajouté, en précisant que GlaxoSmithKline était "ouvert".
François Loncle, député de l'Eure, au cours de la même séance a jugé que les salariés de Glaxo ne pouvaient qu'être « interloqués, stupéfaits par la réponse du gouvernement …Ce sont 800 professionnels de grande compétence jetés à la rue, 800 familles dans l'angoisse et le désarroi (...). Qu'allez-vous faire pour empêcher cela, alors que vous n'avez pour toute réponse que le site ne fermera pas…L'augmentation du chômage dans toutes nos régions est dramatique, nous assistons à un déferlement de licenciements et vous semblez minimiser la rapidité de la dégradation et l'ampleur des conséquences sociales. »
Le député de Louviers sait bien que quand Glaxo tousse, c'est toute la filière « pharmacie » qui s'enrhume dans l'Eure. Le groupe Valois, au Vaudreuil et à Val-de-Reuil, sera-t-il affecté par cet immense traumatisme ? Voilà des craintes légitimes compte-tenu des problèmes sociaux révélés chez Tyco et Automatech. Et chez les sous-traitants de l'automobile.
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