Les délégués des communes à la CASE (communauté d'agglomération Seine-Eure) ne sont pas encore désignés mais on connait déjà le nom de deux candidats à la présidence. Franck Martin sera candidat à sa succession et Janick Lesœur-Léger lui disputera le titre. Franck Martin, maire de Louviers, s'appuiera sur l'histoire et sa contribution à la constitution d'un territoire où la mutualisation des efforts a produit de réels effets. Sa campagne cantonale s'est d'ailleurs résumée à son action à l'agglomération. Il ne pourra pourtant pas échapper au rappel de certains ratages comme l'adhésion forcée de certaines communes, celle ratée de Hondouville et la venue tardive de certaines autres, faute d'une pédagogie douce. Il pourra compter sur le soutien de maires qui lui doivent beaucoup et à qui il a beaucoup promis. La course à la présidence de l'agglomération est, pour Franck Martin, la mère des batailles. Il ne l'a jamais caché. Lui qui aime les métaphores marines va mettre toutes voiles dehors en espérant que le vent sera porteur.
Efficacité et compétence
Les rapports de force dans les communes ont évolué. La gauche a globalement progressé aux municipales mais cette lecture ne convient pas pour savoir qui va gérer la CASE. A l'agglomération, il faut dégager des majorités techniques, dépasser les querelles de personnes et trouver la perle rare qui allie efficacité et compétence. Janick Lesœur-Léger, conseillère général du canton de Val-de-Reuil (avec 66 % des suffrages) et seule élue départementale désormais présente à la CASE si le conseil de Val-de-Reuil en décide ainsi, présente plusieurs avantages : sa personnalité sereine, son ouverture aux autres, le refus du bras de fer entre deux hommes (Martin et Jamet) aux qualités réelles mais difficilement compatibles, sa connaissance des dossiers intercommunaux et sa capacité à faire travailler ensemble des caractères opposés. S'ajoute un autre avantage qui serait de démontrer dans les faits que la parité n'est pas un alibi mais la volonté réelle des politiques de donner toute leur place aux femmes de valeur.
La campagne est ouverte
Il ne sert à rien de compter et recompter ceux et celles qui, parmi les 83 délégués vont voter pour tel ou telle. La campagne électorale pour la présidence de la CASE est ouverte. A chaque candidat (Bernard Leroy, maire du Vaudreuil, s'ajoutera-t-il aux deux ci-dessus nominés) de travailler à son projet, de définir ses méthodes, de montrer qui sera le (ou la) mieux à même de respecter la personnalité de chaque commune tout en ne perdant pas de vue le projet global du territoire : le contrat d'agglomération avec le Département et la Région (66 millions d'euros !) qui n'est toujours pas signé (1) le schéma des transports publics, les relations avec la compagnie des eaux et de l'assainissement, la filière déchets, la piscine intercommunale, les équipements culturels de Val-de-Reuil, Pont-de-l'Arche et Louviers, l'ORU (opération de rénovation urbaine à Louviers Maison rouge et Val-de-Reuil) le logement social, les cœurs de village, l'insertion, la voirie, le tourisme...En attendant le 18 avril à 18 h 30, les délégués peuvent méditer cette phrase de Delavigne : « le courage fait les vainqueurs, la concorde les invincibles. »
(1) Alain Le Vern, président de la Région Haute-Normandie a refusé de signer le contrat d'agglomération avant les élections. Il a reproché à Franck Martin sont attitude hostile (au sein de la CASE) au dossier de réouverture de la ligne SNCF Evreux-Louviers-Rouen porté par la Région.
Efficacité et compétence
Les rapports de force dans les communes ont évolué. La gauche a globalement progressé aux municipales mais cette lecture ne convient pas pour savoir qui va gérer la CASE. A l'agglomération, il faut dégager des majorités techniques, dépasser les querelles de personnes et trouver la perle rare qui allie efficacité et compétence. Janick Lesœur-Léger, conseillère général du canton de Val-de-Reuil (avec 66 % des suffrages) et seule élue départementale désormais présente à la CASE si le conseil de Val-de-Reuil en décide ainsi, présente plusieurs avantages : sa personnalité sereine, son ouverture aux autres, le refus du bras de fer entre deux hommes (Martin et Jamet) aux qualités réelles mais difficilement compatibles, sa connaissance des dossiers intercommunaux et sa capacité à faire travailler ensemble des caractères opposés. S'ajoute un autre avantage qui serait de démontrer dans les faits que la parité n'est pas un alibi mais la volonté réelle des politiques de donner toute leur place aux femmes de valeur.
La campagne est ouverte
Il ne sert à rien de compter et recompter ceux et celles qui, parmi les 83 délégués vont voter pour tel ou telle. La campagne électorale pour la présidence de la CASE est ouverte. A chaque candidat (Bernard Leroy, maire du Vaudreuil, s'ajoutera-t-il aux deux ci-dessus nominés) de travailler à son projet, de définir ses méthodes, de montrer qui sera le (ou la) mieux à même de respecter la personnalité de chaque commune tout en ne perdant pas de vue le projet global du territoire : le contrat d'agglomération avec le Département et la Région (66 millions d'euros !) qui n'est toujours pas signé (1) le schéma des transports publics, les relations avec la compagnie des eaux et de l'assainissement, la filière déchets, la piscine intercommunale, les équipements culturels de Val-de-Reuil, Pont-de-l'Arche et Louviers, l'ORU (opération de rénovation urbaine à Louviers Maison rouge et Val-de-Reuil) le logement social, les cœurs de village, l'insertion, la voirie, le tourisme...En attendant le 18 avril à 18 h 30, les délégués peuvent méditer cette phrase de Delavigne : « le courage fait les vainqueurs, la concorde les invincibles. »
(1) Alain Le Vern, président de la Région Haute-Normandie a refusé de signer le contrat d'agglomération avant les élections. Il a reproché à Franck Martin sont attitude hostile (au sein de la CASE) au dossier de réouverture de la ligne SNCF Evreux-Louviers-Rouen porté par la Région.
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