À vouloir trop prouver, il
arrive que l’on se plante. En affirmant, bien légèrement, que les collectivités
publiques avaient été contraintes de mettre la main au portefeuille pour
équiper la poste locale de services publics à usage quotidien, Marine Le Pen
s’est fait reprendre de volée en flagrant délit de mensonge. Le directeur de la
Poste a en effet infirmé son propos en répliquant que pas un centime d’argent
public des collectivités n’avait été engagé dans l’équipement de son bureau. Bafouillement,
confusion, sortie accélérée de Marine Le Pen en route vers Igoville où
l’attendaient certains de ceux, élus, qui ne jurent que par elle…sans bien la
connaître visiblement. D’ailleurs un comité d’accueil d’un genre particulier
lui a réservé une ovation négative dont elle se souviendra. Les adhérents du
NPA, du PCF, du PS, avec à leur tête Gaétan Levitre ou Marc-Antoine Jamet, ont
conspué la guide du Front national puisqu’il est nécessaire de rappeler que le
FN n’est pas un parti comme les autres. S’il n’est pas interdit, il est d’une
nature particulière en référence à ses fondamentaux idéologiques.
En campagne électorale, tous
les propos sont écoutés avec attention et le moins que l’on puisse attendre
d’un candidat ou d’une candidate, c’est qu’il ou elle travaille un minimum ses
dossiers sans se laisser aller à je ne sais quelle facilité démagogique. Si ses
propos sur l’euro et ses justifications pour abandonner la monnaie unique sont
du même tonneau que ses affirmations à Ecouis, on a bien du souci à se faire.
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