Les dirigeants de
la CASE ont enfin entendu le message que leur a adressé le personnel en
utilisant la voix de ce blog. Alors que divers commentaires mettent
en cause la surdité de l’encadrement face à une détresse réelle mais non
reconnue officiellement, je découvre une offre d’emploi « actualisée le
18-12-12 » parue sur le site de Pôle emploi sous la référence 001BKDD visant au
recrutement d’un intervenant « prévention des risques professionnels. »
La description de l’offre
permet de mesurer le chemin parcouru en quelques jours par l’exécutif de la
CASE : « sous l’autorité du RH, vous analysez les risques professionnels, proposez des solutions pour l’amélioration
des conditions de travail, animez des formations et réunions de
sensibilisation sur l’hygiène et la sécurité. Vous participez aux réunions de
reclassement professionnel. »
Les spécificités
demandées sont nombreuses et précises. Elles concernent, notamment, l’aménagement des
postes et des conditions de travail, la démarche d’amélioration continue, la
participation à l’élaboration d’une stratégie de communication interne et
externe et l’accompagnement de sa mise en œuvre, la définition de la politique
de développement durable, d’un plan d’action qualité… etc. etc.
Le contrat proposé
est un CDI basé à Val-de-Reuil et le niveau de formation exigé correspond à un
poste de technicien dont le salaire indicatif est de 1453 euros mensuels sur 12
mois. Il n’est pas précisé si c’est du brut ou du net. Pour 35 heures hebdomadaires, j’attendais
un salaire sensiblement plus élevé compte tenu de l’importance de la tâche mais
celle-ci n’est sans doute pas évaluée à sa juste valeur par ceux qui proposent
ce recrutement…comme quoi !
Pour le personnel
inquiet, cette proposition de recrutement est évidemment une première victoire.
Elle démontre que la situation actuelle n’était plus tenable et que l’encadrement
s’est montré débordé. J’ignore si
Franck Martin évoquera ces problèmes de gestion humaine, jeudi soir lors de la
réunion plénière de la CASE, mais il m’étonnerait que le personnel ne soit pas
dans l’attente d’un geste fort et de propos apaisants après les appels lancés ces
derniers jours.
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