19 décembre 2012

Les dirigeants de la CASE ont enfin entendu le cri d'alerte du personnel


Les dirigeants de la CASE ont enfin entendu le message que leur a adressé le personnel en utilisant la voix de ce blog. Alors que divers commentaires mettent en cause la surdité de l’encadrement face à une détresse réelle mais non reconnue officiellement, je découvre une offre d’emploi « actualisée le 18-12-12 » parue sur le site de Pôle emploi sous la référence 001BKDD visant au recrutement d’un intervenant « prévention des risques professionnels. »
La description de l’offre permet de mesurer le chemin parcouru en quelques jours par l’exécutif de la CASE : « sous l’autorité du RH, vous analysez les risques professionnels, proposez des solutions pour l’amélioration des conditions de travail, animez des formations et réunions de sensibilisation sur l’hygiène et la sécurité. Vous participez aux réunions de reclassement professionnel. »
Les spécificités demandées sont nombreuses et précises. Elles concernent, notamment, l’aménagement des postes et des conditions de travail, la démarche d’amélioration continue, la participation à l’élaboration d’une stratégie de communication interne et externe et l’accompagnement de sa mise en œuvre, la définition de la politique de développement durable, d’un plan d’action qualité… etc. etc.
Le contrat proposé est un CDI basé à Val-de-Reuil et le niveau de formation exigé correspond à un poste de technicien dont le salaire indicatif est de 1453 euros mensuels sur 12 mois. Il n’est pas précisé si c’est du brut ou du net. Pour 35 heures hebdomadaires, j’attendais un salaire sensiblement plus élevé compte tenu de l’importance de la tâche mais celle-ci n’est sans doute pas évaluée à sa juste valeur par ceux qui proposent ce recrutement…comme quoi !
Pour le personnel inquiet, cette proposition de recrutement est évidemment une première victoire. Elle démontre que la situation actuelle n’était plus tenable et que l’encadrement s’est montré débordé. J’ignore si Franck Martin évoquera ces problèmes de gestion humaine, jeudi soir lors de la réunion plénière de la CASE, mais il m’étonnerait que le personnel ne soit pas dans l’attente d’un geste fort et de propos apaisants après les appels lancés ces derniers jours.

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