Phlippe Kuntz écrit :
« Je réagis à cette chronique sur le triste (... vous avez dit minable ?) départ de Gérard Depardieu outre Quiévrain - comme disent les cyclistes - parce que... de Belgique il est question !
Je fais partie des militants PS de l'Eure qui ont été manifester dimanche 16 décembre à la Bastille pour cette belle et noble cause du "oui à l'égalité" pour le mariage, l'adoption et la procréation médicalement assistée.
J'y suis allé avec ma femme, ma fille et sa compagne et c'était pour nous quatre l'occasion d'exprimer combien notre société a besoin de repères qui soient les mêmes pour tous : que ce qui est bon pour les "hétéro" le soit aussi pour les "homo", sans distinction de taille, de poids ou de couleur de peau !
Mais la concomitance de cette manifestation réussie avec l'exil belge - et doré - de Depardieu m'amène à compléter le propos : dans quelques mois nous aurons tous oublié, sans lui pardonner, ses outrances en matière fiscale et sa complaisante domiciliation dans une commune tristounette et limitrophe de Lille où j'ai vécu mon enfance.
Et notre "cher" Gérard ne contribuera plus alors à faire le bonheur et le gagne pain de nos humoristes toujours en mal de nouvelles proies.
Mais pendant ce même temps et plus longtemps encore, qui pourra oublier, sur le plan de la procréation médicale assistée, que la Belgique aura été terre d'accueil, fertile, pour toutes celles qui, ne trouvant pas en France le cadre légal indispensable, auront cédé à cette... commodité européenne ?
Et que l'on ne m'accuse pas en tenant ces propos d'une quelconque "belgophobie" : beaucoup de mes aïeux, belges de naissances, sont enterrés près de Charleroi (province de Namur) et de Visé (province de Liège) : je sais de quoi je parle, tant sur le plan fiscal que sur le plan humain.
Et j'ai de plus en plus de mal à ne pas privilégier le plan humain. »
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