Les élus se sont montrés pingres hier soir à la CASE. (photo Jean-Charles Houel) |
Il y a autre chose d'évidemment plus profond dans ce choix « petit bras. » On ne peut pas clamer partout que les fonctionnaires de la CASE travaillent jour et nuit — un travail dantesque dixit Franck Martin — pour préparer la nouvelle assemblée créée le 1er janvier 2013, les nouveaux contrats, les nouvelles conventions et leur accorder du bout des lèvres le taux de base minimum du ticket restaurant…en 2014. Le fait d'utiliser les services d'une SCOPE (Chèque restaurant) ne lave pas le caractère pingre, étriqué, de ce choix patronal.
C'est d'autant plus bizarre que Franck Martin, comme d'habitude, s'est autoglorifié, autofélicité, de « toutes les bonnes » nouvelles qui tombent comme à Gravelotte. Premiers dans l'Eure à avoir corrigé les votes sur la CFE ! En Haute-Normandie, en France pour le diplôme Citénergie ! Que dis-je en France, dans le monde entier…avec la modestie qui le caractérise et en fait une caricature d'élu suffisant autant qu'insuffisant. Un peu de largesse ne ferait de mal à personne surtout pas au personnel.
Ce dernier était venu en nombre, au fond de la salle hier soir, pour entendre les élus sur les choix proposés. Ils n'ont rien entendu puisque personne n'a demandé la parole pour saluer les vingt personnes présentes, d'abord, puis pour s'inquiéter, par exemple, de la gouvernance au sein des services de la CASE. Ce blog est témoin des plaintes et des inquiétudes exprimées par certains membres du personnel de la CASE eu égard à des comportements jugés par trop autoritaires.
Rien n'a été dit sur le malaise réel que vit une partie de ce personnel, malaise nié par le président invoquant au contraire à chaque occasion comme de nombreux chefs d'entreprises le font tous les jours « une fragilité individuelle » et les « problèmes personnels des agents. » Il aura beau assurer son DGS de toute sa sympathie, rien ne changera, alors même que 106 délégués vont être conduits à siéger en 2013 et que 240 agents auront la responsabilité d'une tâche collective d'intérêt général. Pas de doute, il faudra être à la hauteur. L'autosatisfaction du maire-président de la CASE masque en réalité une difficulté relationnelle patente. Elle s'exprime ou par le mépris ou par la provocation. Dans un cas comme dans l'autre, il est permis de s'interroger sur la légitimité d'un tel comportement.
(1) Circulez, y a rien à voir ni à toucher, sauf l'écrêtement des indemnités du maire-président qui ne sort pas de la famille. Ah mais, touche pas au grisbi s…
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