21 décembre 2012

Le ticket restaurant ne nourrira pas le personnel de la CASE en 2013

Les élus se sont montrés pingres hier soir à la CASE. (photo Jean-Charles Houel)
Pourquoi changerait-il ? Tout va bien pour lui. A Louviers, il fait voter des dizaines de milliers d'euros pour installer l'inutile vidéo-surveillance tandis que l'école Jules Ferry patiente dans les cartons sans un mot de sa majorité et surtout sans un mot pour les parents impatients. A Val-de-Reuil, le président de la CASE marche sur du velours. gauche, droite, tout le monde s'embrasse, se tape sur l'épaule, se congratule, droite et gauche complices pour adopter le taux de base du ticket restaurant mais seulement à partir de 2014 parce que la prime du personnel de 2012 est versée en 2013 (?) et que le budget ne permet pas de donner deux avantages la même année. Foutaises que tout cela. On ne fera croire à personne que les finances de la CASE ne permettent pas, dès le 1er janvier 2013, de faire que le personnel de Seine-Eure soit traité à parité avec le personnel de Seine-Bord titulaire dès le 1er janvier prochain au sein de « CASE 2-0 » comme dirait le président suite à la fusion des deux EPCI et bénéficiaire des-dits tickets. (1)
Il y a autre chose d'évidemment plus profond dans ce choix « petit bras. » On ne peut pas clamer partout que les fonctionnaires de la CASE travaillent jour et nuit — un travail dantesque dixit Franck Martin — pour préparer la nouvelle assemblée créée le 1er janvier 2013, les nouveaux contrats, les nouvelles conventions et leur accorder du bout des lèvres le taux de base minimum du ticket restaurant…en 2014. Le fait d'utiliser les services d'une SCOPE (Chèque restaurant) ne lave pas le caractère pingre, étriqué, de ce choix patronal.
C'est d'autant plus bizarre que Franck Martin, comme d'habitude, s'est autoglorifié, autofélicité, de « toutes les bonnes » nouvelles qui tombent comme à Gravelotte. Premiers dans l'Eure à avoir corrigé les votes sur la CFE ! En Haute-Normandie, en France pour le diplôme Citénergie ! Que dis-je en France, dans le monde entier…avec la modestie qui le caractérise et en fait une caricature d'élu suffisant autant qu'insuffisant. Un peu de largesse ne ferait de mal à personne surtout pas au personnel.
Ce dernier était venu en nombre, au fond de la salle hier soir, pour entendre les élus sur les choix proposés. Ils n'ont rien entendu puisque personne n'a demandé la parole pour saluer les vingt personnes présentes, d'abord, puis pour s'inquiéter, par exemple, de la gouvernance au sein des services de la CASE. Ce blog est témoin des plaintes et des inquiétudes exprimées par certains membres du personnel de la CASE eu égard à des comportements jugés par trop autoritaires. 
Rien n'a été dit sur le malaise réel que vit une partie de ce personnel, malaise nié par le président invoquant au contraire à chaque occasion comme de nombreux chefs d'entreprises le font tous les jours « une fragilité individuelle » et les « problèmes personnels des agents. » Il aura beau assurer son DGS de toute sa sympathie, rien ne changera, alors même que 106 délégués vont être conduits à siéger en 2013 et que 240 agents auront la responsabilité d'une tâche collective d'intérêt général. Pas de doute, il faudra être à la hauteur. L'autosatisfaction du maire-président de la CASE masque en réalité une difficulté relationnelle patente. Elle s'exprime ou par le mépris ou par la provocation. Dans un cas comme dans l'autre, il est permis de s'interroger sur la légitimité d'un tel comportement.
(1) Circulez, y a rien à voir ni à toucher, sauf l'écrêtement des indemnités du maire-président qui ne sort pas de la famille. Ah mais, touche pas au grisbi s…

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