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Benjamin Biolay avec Valérie Trierweiler au Bourget (photo JCH) |
Rien ne va plus dans le royaume Sarkozy. Interrogé sur RTL, ce matin, le candidat sortant a fustigé la présence de Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, journaliste culturelle sur la chaîne Direct 8 appartenant au groupe Bolloré. Tout cela pour répliquer aux attaques récurrentes relatives à ses liens avec les plus riches patrons du CAC 40 alors qu'il se présente comme le candidat du peuple et de ceux qui souffrent ! Il est aussi stupide d'accuser la compagne de François Hollande de proximité avec les riches que d'accuser les journalistes de La Dépêche d'amitié avec Philippe Hersant du temps où le fils du papivore tenait encore les cordons de la bourse de l'hebdo départemental. Heureusement, il existe encore des hommes et des femmes dont la cupidité n'est pas le but de la vie.
Sarkozy confond salariat et patronat. Il mixe à sa sauce très personnelle et sa vision très étroite le fait que Mme Trierweiler est une journaliste professionnelle libre et qu'elle ne doit rien au piston et encore moins à ses liens professionnels avec les politiques. Mme Trierweiler connaît François Hollande depuis vingt ans et il n'est devenu son compagnon qu'en 2006. Elle sait se placer à à la bonne distance sans trouver François Hollande « merveilleux » ou « extraordinaire » comme sa Carla d'épouse, ridicule dans l'ostentation lors du meeting de Marseille. Évidemment, la classe de Mme Trierweiler écrase la popularité surfaite de Mme Bruni. Comme on dit dans les magazines qu'affectionne l'ancien mannequin, « y a pas photo ».
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