28 janvier 2012

Louviers : manifestation contre les fermetures de classes

Les échecs du Sarkozysme sont pléthore mais il en est un qui touche les Français au cœur de leurs préoccupations : l'échec dans la politique conduite contre l'Education nationale. Luc Chatel peut bien raconter ce qu'il veut, choisir ses mots, traiter Hollande de Babar, les suppressions de postes à l'école primaire porte un coup terrible aux conditions d'enseignement en faveur des élèves et aux conditions de travail des enseignants. Je sais qu'il résume leurs propositions à une équation trop simple pour être honnête : le nombre de professeurs des écoles comparé au nombre d'élèves. S'il s'agissait de diviser le premier par le second, Chatel-Sarkozy auraient inventé la poudre de perlimpinpin.
Pour se rendre compte des dommages causés par cette politique irresponsable, il suffisait de traîner dans les rues de Louviers ce matin. Enseignants, élèves et leurs parents, élus ceints de leur écharpe tricolore, ont défilé dans les rues de notre ville pour protester contre le projet de suppression de quatre classes dont deux situées dans des écoles classées en ZEP (zone d'éducation prioritaire). C'est dans ces quartiers défavorisés que l'effort doit être porté. Que le nombre d'élèves par classe doit permettre un soutien individualisé. Que la lutte contre l'échec scolaire est urgente autant que prioritaire.
François Hollande a bien compris la nécessité de privilégier les écoles maternelle et primaire. Sa volonté de créer 60 000 postes dans l'éducation sur le quinquennat (12 000 par an donc) n'est pas une foucade ni un argument démagogique comme l'affirme Copé. Au contraire, il s'agit d'une preuve de courage et d'audace, une preuve qu'on attendait tous de la part d'un candidat de gauche.
François Loncle, notre député, a notamment pris la parole ce matin, pour critiquer sévèrement la politique de suppressions de postes menée au plus haut niveau de l'Etat. Ni les inspecteurs d'académies, ni les recteurs ne pourront malheureusement revenir sur ces décisions autoritaires déplorables. Pour changer quelque chose à la rentrée prochaine, il faut changer de gouvernement et donc de président.

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