Jean Tiberi, le mari de Xavière, député de Paris et ancien maire de la capitale a, notamment, un fils. Ce dernier est docteur en quelque chose. Et comme papa a des relations haut placées, notamment auprès de Nicolas Sarkozy, actuel chef de l'Etat, il pensait que le fiston avait droit à un poste de haut fonctionnaire à Bercy. Malgré l'avis négatif d'une commission chargée de fournir une opinion sur l'impétrant, le gouvernement a passé outre pour faire plaisir à maître Jean et à son fi-fils. La commission a estimé que cette personne honorable n'avait ni les mérites ni l'expérience justifiant sa nomination.
Le syndicat CFDT du secteur financier a porté le P au conseil d'Etat arguant du fait que cette nomination était une nomination de complaisance ne satisfaisant pas aux critères requis afin de postuler au poste convoité. Qu'a fait le conseil d'Etat ? De façon exceptionnelle, les magistrats ont jugé que le syndicat avait raison et que le fils Tibéri ne méritait pas d'occuper cette fonction intéressante à plus d'un titre…
Cela me rappelle l'obstination dont avait fait preuve Nicolas Sarkozy, lui qui souhaitait que son fils Jean prenne la tête de l'EPAD, l'établissement public d'aménagement de la Défense à Paris-Neuilly-Puteaux-Nanterre. Il avait fallu remuer ciel et terre pour le convaincre de renoncer au fait du prince. Qui croyez vous qui fut désignée ? Mme Ceccalci-Reynaud, maire de Puteaux (UMP) épinglée il n'y a pas si longtemps par le Canard enchaîné.
La nomination en rafale et toute récente d'une grosse dizaine de procureurs et de procureurs généraux participe du même principe : on place des hommes et des femmes favorables au pouvoir avant que la Gauche n'arrive…Servir, ce n'est pas se servir.
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