A la table de dépouillement lors de la présidentielle de 1988 (photo JCH) |
Ce refus de campagne d'inscriptions est symbolique de la crainte qu'inspirent les jeunes générations au gouvernement actuel. Tous les sondages ciblés indiquent clairement que les 18-34 ans sont en majorité hostiles au sarkozysme lequel recrute surtout chez les personnes âgées et les nantis. Les jeunes des quartiers, des banlieues, des villes, ont d'autres soucis que l'inscription sur les listes électorales. Ils sont (ou non) diplômés, ils occupent (ou non) des emplois précaires, cherchent à donner un sens à une vie qui en manque souvent. Et pourtant, le vote de chacun ne contribue-t-il pas à l'avenir de tous ?
Quelques associations, telles qu'SOS-racisme, incitent les jeunes à s'inscrire sur les listes électorales. Djamel Debouze profite des larges lucarnes offertes sur les chaînes de télévision pour rappeler que le vote demeure l'expression de la souveraineté. Malgré Guéant, malgré Sarkozy, le message est reçu mais imparfaitement. Il appartient aux maires, ceux de gauche surtout, de rappeler au cours de la semaine à venir que s'inscrire sur une liste électorale c'est la possibilité d'apporter sa pierre au changement et de contribuer à la construction d'une nouvelle France, plus ouverte, plus tolérante, plus solidaire.
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