François Loncle, député, Jean-Louis Destans, président du conseil général, Bernard Amsalem étaient présents (Photo JCH) |
Il est donc loin le temps où le président de la CASE affirmait brutalement et péremptoirement que jamais il ne confierait les clés de l'agglomération Seine-Eure à un seigneur du département voisin. S'il ne confie pas à proprement parler les clés de la CASE à l'ancien Premier ministre, il lui en confie le code d'entrée, ce qui est plus qu'un bon début.
La métropole est une nouvelle entité territoriale offerte aux élus de communautés associées dépassant 500 000 habitants. Elle bénéficie de compétences importantes et de financements spécifiques. L'union de la CREA et de la CASE offrirait d'autres avantages : le dépassement des seuls intérêts locaux limités à une pensée étroite et la mise en œuvre d'un projet de dimension à l'échelle d'un vase territoire d'intérêt communautaire.
La cérémonie du 10e anniversaire de la CASE célébré en grande pompe a été l'occasion de dresser le bilan de ces années d'intercommunalité qui ont changé les paysages urbain, rural et politique. Il va de soi que la création d'une métropole permettrait également de lisser les égos et responsabiliserait collectivement les engagements. La présence de Bernard Amsalem (1) de Nicole Cornier, anciens maire de Val-de-Reuil et Incarville, a apporté la preuve d'un état d'esprit tourné vers le futur adossé un passé positif. Paulette Lecureux (ancien maire de Pont-de-l'Arche) n'a-t-elle pas été la présidente du PACT urbain portant en germe tous les bouleversements ordonnés d'aujourd'hui ?
(1) Contrôlé longuement par les gendarmes au péage autoroutier d'Heudebouville, Marc-Antoine Jamet n'a pu se joindre à ses collègues de la CASE.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire