« Ainsi le projet de rénovation de la gare risque d’être retardé ou pire annulé à
cause des bisbilles entre MM. Martin et Jamet. Ces deux membres de la majorité
du Conseil régional ne savent plus quel prétexte inventer pour tenter de
barrer la route à leurs ambitions concurrentes. Chacun dégaine sa pétition pour
combattre l’autre. Ridicule !
Alors que ces messieurs sont bien d’accord pour soutenir le projet ruineux d’un train à grande vitesse Paris-Le-Havre (10 à 15 milliards d’euros) ils ne sont même pas capables de s’entendre sur la seule question de la gare. La mauvaise foi l’emporte et ce sont les usagers qui trinquent. D’un côté on a un arrangement entre patrons, quand M. Jamet négocie dans son coin avec le PDG de la SNCF, sans consultation des usagers. De l’autre, c’est M. Martin qui claironne « JE ne financerai pas le projet pour l’intérieur de la gare ». Il n’y a donc pas de débat à la CASE ? Il faut donc qu’un projet plaise au président pour qu’il soit financé ? Les autres élus n’ont pas leur mot à dire ? Jeudi dernier, les hostilités ont continué à la réunion de la CASE. Quand sortirons-nous de cette gué-guerre ?
Notre point de vue est tout simple : il n’est pas besoin de pétition pour savoir que les 5 000 usagers qui passent, chaque jour, à la gare de Val-de-Reuil, attendent que les travaux démarrent. Ils ont besoin d’une gare adaptée à tous les publics, avec du personnel en nombre suffisant pour l’accueil et la billetterie. »
Comités Seine-Eure du NPA
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