(archives PHD) |
Bruno Le Maire est en colère. Il a du mal à digérer le lapin que lui a infligé le patron finlandais, lundi dernier, alors qu'un rendez--vous était fixé au ministère en fin de rencontre avec les salariés et que M. Hellander n'a pas souhaité honorer. Et pourtant, il y en avait des choses à dire sur les possibilités de reprises et sur les tracas judiciaires qui s'annoncent. Car Bruno Le Maire est d'accord avec les observateurs un tant soit peu concernés et intéressés par les problèmes industriels : les financiers finlandais n'ont pas respecté le droit et vont devoir s'en expliquer. D'ailleurs, sur proposition de François Loncle, le ministre n'exclut pas de rencontrer son homologue du gouvernement finlandais (voire le premier ministre) de sorte qu'une pression politique puisse s'exercer de l'extérieur et de l'intérieur.
La visite commentée et la discussion qui a suivi celle-ci ont permis au représentant du gouvernement de prendre conscience de l'importance de cette usine dans le bassin d'emploi (la file d'attente était longue) et cela l'incitera sans doute à insister auprès d'Eric Besson, ministre de l'Industrie, pour qu'il agisse également en faveur de l'emploi.
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