Laurent Mauduit invité par la section PS de Val-de-Reuil |
Laurent Mauduit assure que jamais la gauche ne pourra mettre en œuvre une politique juste si elle ne met pas les banques au pas. Il semble bien que les candidats à la primaire socialiste ont compris cette nécessité. A des degrés divers cependant d'où l'impérieux devoir pour les votants du 9 octobre de bien lire et de bien saisir les engagements de Hollande Aubry, Royal et Montebourg pour ne citer que les principaux candidats.
Le paysage français décrit par Laurent Mauduit est apocalyptique. Copains et coquins règnent en maîtres dans la république sarkozyienne. Là où il y a de la gène, il n'y a pas de plaisir. Et de citer les Minc, Courbis, la privatisation de GDF, sans oublier évidemment les affaires qui font la une : Tapie, Bettencourt, Takiedine…la campagne de Balladur, commissions et rétrocommissions…financements occultes. Grands intérêts et petits arrangements.
Mauduit s'interroge ? Si le capitalisme rhénan (1) fait de compromis et d'échanges entre les capitalistes et les syndicats, de partenariats entre les salariés et les patrons, a perdu la partie face à la méthode anglo-saxonne, comment la gauche va-t-elle reprendre la main dans une économie mondialisée et une Europe ouverte sur la terre entière ?
Les passages obligés : séparer banques de dépôts et banques spéculatives, créer un pôle public d'investissements, retrouver une Caisse des dépôts et consignations financier du logement social. Peut-être faudra-t-il aussi interdire les licenciements boursiers, rétablir l'autorisation administrative préalable ? Ces mesures obligeront la gauche à faire une vraie politique de gauche…
(1) Capitalisme rhénan du nom du congrès du SPS à Bad Godesberg qui a renoncé au marxisme pour accepter une économie de marché régulée et disciplinée.
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