Martine Aubry en visite dans l'Eure (photo Jean-Charles Houel) |
Franchement c'est une bonne nouvelle. J'ai une confiance certaine en Martine Aubry. Ce serait lui faire injure que d'affirmer qu'elle n'est pas préparée à cette campagne, qu'elle est une oie blanche en politique. Elle sera aussi ferme que Ségolène Royal mais avec un avantage en plus, elle aura le parti socialiste à ses côtés et auprès d'elle. Autrement dit, si la campagne, par la grâce de cette constitution, est d'abord la rencontre d'un homme ou d'une femme avec les Français, on peut compter sur Laurent Fabius, Bertrand Delanöe, Henri Emmanuelli, Claude Bartolone, Guillaume Bachelay, et tant d'autres talents, pour soutenir, accompagner, aider la candidate Aubry à gagner ce pari : défaire Sarkozy et trouver un(e) successeur de gauche à François Mitterrand.
J'ai en mémoire la formule de Franck Martin qui se voulait assassine quelques temps avant les cantonales : « Il faut sauver le soldat Cléret ! » Expliquant que l'appareil du PS, malgré sa mise en action, ne parviendrait jamais à permettre à la candidate sortante d'être réélue. On sait ce qu'il advint des prédictions de l'oracle Martin : échec absolu. La droite va nous sortir le même refrain : Aubry est méchante, assure Sarkozy, et les Français n'aiment pas les gens méchants. Certes, Martine Aubry est méchamment méchante avec la droite rapace et le bouclier fiscal, avec Wauquiez et ses agressions contre le RSA, avec Alliot-Marie et ses voyages en Tunisie aux frais de M. X…Si elle n'était pas «méchante» politiquement s'entend, elle ne serait pas crédible. Et j'en connais qui sont plus méchants qu'elle.
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