Les délégués de la CASE vont-ils laisser enterrer le dossier Immochan ? (photo archives JCH)
L'affaire Imochan est une affaire diverse examinée à 23 h 30. L'éventuelle implantation de plusieurs enseignes commerciales sur un terrain de 5500 m2 appartenant à la CASE et destinées à diversifier l'offre commerciale à Val-de-Reuil n'a trouvé place, lors de la dernière réunion du conseil d'agglomération, que dans ces questions diverses après un ordre du jour épuisé et face à des délégués qui l'étaient tout autant.
Il a fallu que Jean Carré, maire de Pîtres, interroge le président de la CASE pour connaître l'évolution d'un dossier déjà évoqué sur ce blog. Compte tenu des réponses volontairement évasives, plus que réservées du président Martin, les délégués communautaires ont tous compris qu'il cherchait à gagner du temps et, si possible, à faire échec au projet. Bien sûr, il ne veut pas prendre la responsabilité directe et personnelle de cet échec éventuel mais on connaît sa capacité à chloroformer un débat ou un projet qui ne lui plaisent pas.
Devant les élus de l'gglomération, jeudi dernier, il n'a pas pu reprendre sa déclaration faite devant les commerçants de Louviers : « en tant que maire, je suis contre ce projet ». Alors même qu'il jouait les faux naïfs en s'interrogeant sur l'existence « officielle » dudit projet et félicitait Robert Ozeel, maire de Léry, responsable de la commission compétente, d'avoir déblayé la route…
A la place de Marc Antoine Jamet, je me méfierais du renvoi en commission d'étude. Le maire de Val-de-Reuil a donc raison de placer le président devant sa responsabilité : « Il faut aménager donc organiser et communiquer. » Si Franck Martin a décidé de glisser le dossier sous la pile et de tout faire pour ralentir son avancement, les habitants de Val-de-Reuil et de son immédiate périphérie ont bien du souci à se faire.
Mais alors, quel sera le rôle des délégués de la CASE ? Vont-ils le laisser faire ? Vont-ils se résigner ? Ou vont-ils défendre les intérêts d'une ville, d'une région, d'une agglomération en interpellant un président inique et partisan ? Le président de la CASE vient de gagner quelques semaines. Son second objectif sera d'empêcher l'approbation du dossier avant les vacances. Pourrissement et lassitude sont des attitudes patronales. Pas seulement. Richard Jacquet, maire de Pont-de-l'Arche, a clos la discussion en posant la bonne question : veut-on de ce projet oui ou non ?
2 commentaires:
C'est vrai, c'est la bonne question.Mais la réponse? R Jacquet soutient , en son nom personnel, a t'il dit, ce projet, contre l'avis des commerçants de Pont de l'Arche, et contre l'avis de certains de ses propres conseillers municipaux.Il a été élu pour promouvoir et défendre le commerce archépontain, pas celui de Val de Reuil. La réponse est donc claire, Pont de l'Arche ne veut pas de ce projet!
L'ancien maire archépontain a des raisons " personnelle » pour s'opposer à Richard Jacquet. Ce dernier a, selon moi, une vision plus large et moins «localiste » du sujet. Le projet Immochan est, à terme, excellent pour la région. Moins de visites à Tourville-la-Rivière, c'est bon pour Louviers, Val-de-Reuil et évidemment Pont-de-l'Arche surtout après l'ouverture prochaine de la déviation.
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