Le site de Libération nous apprend que Jean-Pascal Beaufret, un ex-dirigeant de la banque dite d'investissement Natixis, limogé en novembre dernier, a touché le pactole dans des conditions pour le moins abracadabrantesques comme dirait Jacques Chirac. Notre homme a été embauché il y a quelques mois (le 14 favrier 2008) grâce à une amitié ancienne et disons-le grâce au réseau que se mitonnent ceux qui savent, un jour ou l'autre, se renvoyer l'ascenseur. Et là, il ne s'agit pas d'ascenseur social.
Alors, M. Beaufret en arrivant chez Natixis, touche 500 000 euros de prime d'engagement en plus de son salaire annuel de…500 000 euros. Dominique Ferrero, le président de directoire de Naatixis, se voit contraint de le «virer» à l'automne sous les coups de boutoir des actionnaires (Caisses d'épargne et Banques populaires) qui apprécient peu M. Beaufret dont la renommée bancaire est comme l'action Natixis (passée de 19,50 euros à 1,40 euro) plutôt à la baisse. Ce n'est pas grâve. M. Beaufret se voit accorder un prévis de six mois et une indemnité de départ équivalente. M. Beaufret s'est baffré. 500 000 euros pour arriver chez Natixis, 500 000 euros pour neuf mois de présence et 500 000 euros pour partir. Comment dit-on Jackpot en Français ?
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