« La crise, d’abord financière, puis économique, est devenue sociale. Chômage, pauvreté, exclusion sont repartis à la hausse. Les signaux captés par les associations de solidarité sont nets, la crise commence à fragiliser les plus vulnérables. Dans ce contexte, un fort débat s’est tenu pour savoir s’il convenait, dans une telle conjoncture, d’opérer une relance par l’investissement ou/et par la consommation.
Les risques économiques d’une relance générale par la consommation sont infiniment moindres, voire inexistants, si une partie de l’effort de la puissance publique se concentre en direction des plus faibles. Ainsi, il est temps : d’accélérer la revalorisation des minima sociaux et notamment du RSA et de l’Allocation spéciale de solidarité (ASS), de ne pas réduire mais d’augmenter les durées d’indemnisation des demandeurs d’emploi, de favoriser l’accès des demandeurs d’emploi aux dispositifs de formation, de donner les moyens aux associations de solidarité d’accueillir des personnes en « contrats aidés », de porter le seuil de la CMU à la hauteur du seuil de pauvreté
de programmer massivement des logements très sociaux (financés par PLAI)
Les plus pauvres et les plus exclus ne doivent pas être les oubliés des négociations entre pouvoirs publics et partenaires sociaux. Il est aujourd’hui nécessaire d’agir pour que ne soient pas abandonnés tant ceux qui vivent depuis longtemps dans la précarité que les victimes à venir de la crise. La solidarité ne se divise pas, elle ne choisit pas entre ceux qu’il vaudrait la peine d’aider. La solidarité en temps de crise nécessite un « plan de relance sociale ».
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