Quand Nicolas Sarkozy se déplace en France, les préfets paniquent et les policiers aussi. Aujourd'hui, sa majesté est allée visiter une ferme, près d'Angers, sans tambour ni trompette à quelques jours de l'ouverture du salon de l'agriculture de Paris qui avait valu, l'an dernier, à un pauvre bougre, de recevoir l'ordre de se casser. Les 1600 personnes qui ont écouté son discours ont toutes été triées sur le volet et priées de se montrer discrètes en amont. Depuis l'accueil « chaud » plutôt que chaleureux de la population de Saint-Lô, le président de la République répugne à se mélanger au peuple. Pour ses déplacements, on convoque 700 policiers : le RAID, le GIGN, les gardes mobiles, les CRS, les gendarmes du groupement concerné, les réservistes et tous ceux qui portent l'uniforme sans être pour autant pompier. Cela fait du monde.
A la suite des multiples écarts de langage, provocations, insultes, dérapages non contrôlés, le président est contraint de faire prendre mille précautions, de taire ses virées provinciales, de confier des « off » aux journalistes qui ne doivent en aucun cas le citer…On est loin du bling bling des premiers mois et du contact direct avec les Français. Le jogging public, c'est fini. Maintenant on a seulement droit au bleu des forces de l'ordre. Sa majesté aurait-elle peur des Rouges ?
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