La démolition de l'îlot Renault (photo JCH) suit son cours. Sous le regard curieux de nombreux Lovériens, les pelleteuses et les camions agissent de concert pour faire place nette et permettre aux archéologues d'entamer un chantier de fouilles dont nul ne sait ni combien de temps il durera ni ce que les scientifiques découvriront. On peut rêver et imaginer découvrir des trésors cachés depuis la nuit des temps.
Cet îlot situé en centre-ville a été urbanisé très tôt dans l'histoire et comme la Place de la République a servi de cimetière, la périphérie devait être peuplée et animée. Avant que la Maison de l'emploi — qui sait si ce projet ira à son terme compte tenu des changements de pied de l'Etat et de l'évolution des finances locales — voie le jour, les Lovériens suivront avec une attention vive le travail des professionnels et des bénévoles qui vont se livrer à ce travail d'historien, de géographe, et mettre au jour des pans entiers de civilisation. En savoir plus sur le Louviers d'hier pour mieux comprendre le Louviers d'aujourd'hui.
1 commentaire:
Jean-Charles, je salue votre utilisation du terme "mettre au jour" * qui dénote une connaissance des difficultés de la langue française aussi précise qu'un relevé archéologique.
Les journalistes font si souvent l'erreur de d'écrire ou de dire "mettre à jour" ** que l'emploi du terme précis doit être notée !
Bravo !
Howard Carter
* : l'archéologue met au jour des vestiges.
** nous mettons à jour nos dossiers.
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