Jean Récher est mort récemment après avoir vécu pendant des années avec une maladie difficile, invalidante qui l'avait conduit à demeurer immobile, chez lui, confié aux soins attentifs de son épouse. La maladie de Parkinson l'avait « attaqué » alors même qu'il venait de traverser une tragédie personnelle et familiale. Et elle l'avait écarté du bruit du monde alentour.
Jean Récher, je l'ai côtoyé quand il était chef de la gare de Saint-Pierre-du-Vauvray alors débordante d'activité, quand il était maire de cette commune et conseiller général du canton de Louviers-nord. Membre du Parti socialiste, il était animé d'une fibre militante et sociale qui, jamais, ne le lâcha. Il n'eut pas de moments de doute, il n'eut pas de ces hésitations qui parfois conduisent les militants les plus engagés à regarder sur l'autre rive, à se laisser séduire par le verbe ou par des manières qui vous flattent.
Jean Récher avait le cœur et les tripes à gauche. Nombreux sont les familles qui firent appel à lui quand il était conseiller général, pour une aide, un emploi, un logement…Et Leslie Cléret, qui lui a succédé, s'est montrée digne de son parrain puisque Jean Récher avait souhaité qu'elle poursuivre l'œuvre engagée. Ce qu'elle fait.
Mardi auront lieu les obsèques de Jean Récher. Nous serons aux côtés de son épouse, de son fils Jean-Luc, maire d'Aubevoye et conseiller général, lui aussi, pour les accompagner en ces instants de tristesse et de mémoire.
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