Journaliste dans l'âme, je suis forcément sensible à tout ce qui touche la liberté et la liberté d'information en particulier. Ayant été formé à l'école des Mandle-Nespoulous c'est-à-dire une école de la confiance réciproque, il m'est difficile de me taire (surtout maintenant) quand je constate, et d'autres avec moi, des atteintes à l'exercice du métier de journaliste en France et ailleurs.
Ce qui pourrait passer pour un caprice n'en est pas un. Ce matin, les ministres sortant du conseil qui les avait réunis à l'Elysée ont constaté que les journalistes parqués derrière un cordon ne leur posaient aucune question. Ce fut silence dans les rangs et un silence respecté par l'ensemble des confrères. Un silence a vrai dire inhabituel quand on connait la joyeuse cohue qui marque chaque sortie du conseil le mercredi. Il semblerait que le nouveau grand chef de la communication sarkozyenne, Thierry Saussez, ait imposé cette nouvelle mise en forme, L'objectif étant d'empêcher les journalistes d'approcher de trop près les ministres et de leur poser des questions avec autant de réponses improvisées et mal vécues par le Président.
On sait que le gouvernement actuel, le gouvernement des couacs, a du mal à parler d'une même voix. Que de contradictions, d'affirmations-négations, de mesures annoncées puis annulées…Quelqu'un a dit, je crois qu'il s'agit de Bertrand Delanoé, le maire de Paris, « que ce gouvernement n'était pas professionnel. » Tout est dit. Une bande d'amateurs qui se prend pour une bande de professionnels. C'est dangereux. Et tellement imprévisible.
Ce qui pourrait passer pour un caprice n'en est pas un. Ce matin, les ministres sortant du conseil qui les avait réunis à l'Elysée ont constaté que les journalistes parqués derrière un cordon ne leur posaient aucune question. Ce fut silence dans les rangs et un silence respecté par l'ensemble des confrères. Un silence a vrai dire inhabituel quand on connait la joyeuse cohue qui marque chaque sortie du conseil le mercredi. Il semblerait que le nouveau grand chef de la communication sarkozyenne, Thierry Saussez, ait imposé cette nouvelle mise en forme, L'objectif étant d'empêcher les journalistes d'approcher de trop près les ministres et de leur poser des questions avec autant de réponses improvisées et mal vécues par le Président.
On sait que le gouvernement actuel, le gouvernement des couacs, a du mal à parler d'une même voix. Que de contradictions, d'affirmations-négations, de mesures annoncées puis annulées…Quelqu'un a dit, je crois qu'il s'agit de Bertrand Delanoé, le maire de Paris, « que ce gouvernement n'était pas professionnel. » Tout est dit. Une bande d'amateurs qui se prend pour une bande de professionnels. C'est dangereux. Et tellement imprévisible.
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