Il faut bien que quelqu'un l'écrive. Alors que le président sortant de la CASE a affirmé, depuis des mois, que les socialistes avaient décidé de le « tuer » politiquement, il a été réélu maire de Louviers, d'une part, sans l'aide des socialistes il est vrai, mais il est redevenu président de la CASE avec l'aide de tout le monde dont les socialistes. Il serait mensonger de ne pas reconnaître que les responsables locaux du PS n'ont pas fait leurs comptes et essayer de concourir pour le grand prix. Janick Léger a, à l'annonce de sa candidature, soulevé des espérances chez de nombreux maires et délégués, notamment, ceux pouvant être classés à gauche. Au fil des semaines et de ce qu'il faut bien appeler une nouvelle campagne électorale, Janick Léger, malgré ses efforts pour convaincre de la nécessité d'une nouvelle approche de la fonction de président et de nouvelles méthodes ainsi que des objectifs revus notamment dans le cadre du contrat territorial, n'a pas réussi à convaincre une majorité de délégués et surtout, à créer un rassemblement qui ne soit pas (ce qui s'est passé à Vernon) un camp contre un autre.
Rempart fragile
Plusieurs éléments ont joué contre sa candidature : elle n'a pas réussi à se défaire de l'image de « femme de paille » que lui a collée très tôt dans le dos Franck Martin. Elle n'a pas réussi à convaincre les maires qu'elle pouvait gagner. Et, surtout, elle a vite compris que Bernard Leroy et Franck Martin étaient sur la même longueur d'onde s'agissant du chiffon rouge agité pour faire peur sur la fusion dans la communauté urbaine de Rouen. Janick Léger a paru être un rempart fragile alors que l'on verra, très bientôt, de grands esprits marquer une évolution inévitable sur ce dossier d'envergure et d'avenir.
A la CASE ce sont les petits maires qui font la loi. Il ne faut pas chercher ailleurs l'aide apportée par ces derniers à Franck Martin lors de la cantonale et le soutien discret mais réel de ce dernier aux maires sortants lors des municipales. Intérêts bien compris, intérêts bien partagés. Après 43 ans de mandat à Surville, Guy Pétel, par exemple, aurait pu passer la main avec les honneurs. Elu aux municipales pour quelques mois, a-t-il dit, pour préparer la suite, il vient de se voir attribuer une vice-présidence à la CASE qui durera plusieurs années. Mme Ternisien devra patienter. Elle aussi saura que les promesses n'engagent que celles et ceux qui les écoutent.
Au vote final, socialistes, gauche, droite, radicaux, centre…tous ont voté pour la candidature de Franck Martin qui ne pourra plus se plaindre d'un quelconque complot. Surtout pas d'un complot socialiste puisqu'il est remis en selle pour d'autres échéances, plus proches ou plus lointaines où il affrontera…des socialistes, ceux-là même qui l'ont élu président de la CASE. Mais la politique est un combat de chaque jour. Ce qui était vrai hier ne l'est plus demain. Anne Mansouret rappelle souvent cette parole de Laurent Fabius : « les idées ne marchent pas toutes seules. Il faut des femmes et des hommes pour les porter. » On verra que notre territoire ne manque ni d'idées, ni de femmes ni d'hommes pour les porter.
Rempart fragile
Plusieurs éléments ont joué contre sa candidature : elle n'a pas réussi à se défaire de l'image de « femme de paille » que lui a collée très tôt dans le dos Franck Martin. Elle n'a pas réussi à convaincre les maires qu'elle pouvait gagner. Et, surtout, elle a vite compris que Bernard Leroy et Franck Martin étaient sur la même longueur d'onde s'agissant du chiffon rouge agité pour faire peur sur la fusion dans la communauté urbaine de Rouen. Janick Léger a paru être un rempart fragile alors que l'on verra, très bientôt, de grands esprits marquer une évolution inévitable sur ce dossier d'envergure et d'avenir.
A la CASE ce sont les petits maires qui font la loi. Il ne faut pas chercher ailleurs l'aide apportée par ces derniers à Franck Martin lors de la cantonale et le soutien discret mais réel de ce dernier aux maires sortants lors des municipales. Intérêts bien compris, intérêts bien partagés. Après 43 ans de mandat à Surville, Guy Pétel, par exemple, aurait pu passer la main avec les honneurs. Elu aux municipales pour quelques mois, a-t-il dit, pour préparer la suite, il vient de se voir attribuer une vice-présidence à la CASE qui durera plusieurs années. Mme Ternisien devra patienter. Elle aussi saura que les promesses n'engagent que celles et ceux qui les écoutent.
Au vote final, socialistes, gauche, droite, radicaux, centre…tous ont voté pour la candidature de Franck Martin qui ne pourra plus se plaindre d'un quelconque complot. Surtout pas d'un complot socialiste puisqu'il est remis en selle pour d'autres échéances, plus proches ou plus lointaines où il affrontera…des socialistes, ceux-là même qui l'ont élu président de la CASE. Mais la politique est un combat de chaque jour. Ce qui était vrai hier ne l'est plus demain. Anne Mansouret rappelle souvent cette parole de Laurent Fabius : « les idées ne marchent pas toutes seules. Il faut des femmes et des hommes pour les porter. » On verra que notre territoire ne manque ni d'idées, ni de femmes ni d'hommes pour les porter.
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