Notre photo : Le président de la CASE assure que les communes seront interrogées individuellement sur leur éventuelle adhésion à la CUR (communauté urbaine de Rouen).
Il parait que plusieurs élus qui avaient décidé de voter en faveur de Janick Léger, vendredi soir, pour la présidence de la CASE, ont changé d'avis après des déclarations de sa part qu'ils ne jugeaient pas assez fermes à l'égard du projet de Laurent Fabius. Quel est ce projet ? Pour ce qu'on en sait, l'ancien premier ministre devenu président de l'agglomération de Rouen souhaiterait en changer le statut pour en faire une communauté urbaine à l'image de Bordeaux ou Marseille. La loi impose que le nombre d'habitants concernés dépasse 500 000. Pour trouver ces 500 000 habitants, Laurent Fabius doit trouver des communes situées dans l'orbite du Grand Rouen acceptant cette communauté urbaine. On en est là.
Pour atteindre ce chiffre fatidique de 500 000 habitants, certains suggèrent de solliciter les communes de l'agglomération d'Elbeuf et celles de l'agglomération de Louviers sans oublier celles de la communauté de communes Seine-Bord. On ne sait rien d'autre du contenu du projet qui doit forcément évoquer les infrastructures routières, les moyens de déplacement (trains, trams, bus etc.) les projets de développement (zones d'emplois, d'habitation)…les projets en concertation avec les conseils généraux, le conseil régional…Même la droite rouennaise est favorable aux propositions Fabius !
Sur la Bible
Bernard Leroy, avant d'inviter à voter pour Franck Martin, lui a demandé de jurer sur la bible (c'est une image) qu'il n'accepterait jamais cette fusion avec Rouen. « Notre agglomération ne doit pas devenir la banlieue de Rouen qui ne doit pas mettre la main sur notre cagnotte. »
Le président de la CASE l'a facilement rassuré : « Je suis pour qu'on restaure le slogan vivre et travailler au pays. Notre projet est autonome et cohérent. je ne suis pas prêt à donner la clé de notre agglomération à quelque duc de Normandie que ce soit. Je ne suis favorable ni à la fusion ni à l'intégration dans la CUR (communauté urbaine de Rouen). Et cela ni demain, ni après-demain. »
Ne pas répondre toujours non
La comparaison est sans doute osée mais la discussion est du même ordre que celle sur la réouverture éventuelle de la ligne SNCF dans la vallée de l'Iton. On n'a aucun projet, aucune étude, aucune proposition et on entend des centaines de voix dire non par avance. Pour la CUR, c'est pire puisqu'il s'agit de l'avenir d'une immense partie de la Région Haute-Normandie. Comment Franck Martin, lui si moderne, lui si progressiste, peut-il fermer une porte qui n'est même pas ouverte ? L'intérêt des habitants de la CASE n'est pas forcément identique à celui des élus qui défendent des féodalités, des prés-carrés, leur pouvoir. Je propose qu'on attende les propositions de la CUR, qu'on les discute, qu'on analyse les avantages et les inconvénients avant de dire n'importe quoi. Et de répondre toujours non.
Pour atteindre ce chiffre fatidique de 500 000 habitants, certains suggèrent de solliciter les communes de l'agglomération d'Elbeuf et celles de l'agglomération de Louviers sans oublier celles de la communauté de communes Seine-Bord. On ne sait rien d'autre du contenu du projet qui doit forcément évoquer les infrastructures routières, les moyens de déplacement (trains, trams, bus etc.) les projets de développement (zones d'emplois, d'habitation)…les projets en concertation avec les conseils généraux, le conseil régional…Même la droite rouennaise est favorable aux propositions Fabius !
Sur la Bible
Bernard Leroy, avant d'inviter à voter pour Franck Martin, lui a demandé de jurer sur la bible (c'est une image) qu'il n'accepterait jamais cette fusion avec Rouen. « Notre agglomération ne doit pas devenir la banlieue de Rouen qui ne doit pas mettre la main sur notre cagnotte. »
Le président de la CASE l'a facilement rassuré : « Je suis pour qu'on restaure le slogan vivre et travailler au pays. Notre projet est autonome et cohérent. je ne suis pas prêt à donner la clé de notre agglomération à quelque duc de Normandie que ce soit. Je ne suis favorable ni à la fusion ni à l'intégration dans la CUR (communauté urbaine de Rouen). Et cela ni demain, ni après-demain. »
Ne pas répondre toujours non
La comparaison est sans doute osée mais la discussion est du même ordre que celle sur la réouverture éventuelle de la ligne SNCF dans la vallée de l'Iton. On n'a aucun projet, aucune étude, aucune proposition et on entend des centaines de voix dire non par avance. Pour la CUR, c'est pire puisqu'il s'agit de l'avenir d'une immense partie de la Région Haute-Normandie. Comment Franck Martin, lui si moderne, lui si progressiste, peut-il fermer une porte qui n'est même pas ouverte ? L'intérêt des habitants de la CASE n'est pas forcément identique à celui des élus qui défendent des féodalités, des prés-carrés, leur pouvoir. Je propose qu'on attende les propositions de la CUR, qu'on les discute, qu'on analyse les avantages et les inconvénients avant de dire n'importe quoi. Et de répondre toujours non.
1 commentaire:
Hier, au conseil général de Seine-Maritime, en présence du Président de l'Agglo, Laurent Fabius, le président du conseil général du "76" Didier Marie a tracé l'objecti ; la Communauté Urbaine de Rouen.
Objectif 500 000 habitants (c'est le minimum resuis pour une C.U.)
Il manque (selon mes calculs) 80 000 volontaires pour établir une demande...
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