C'était vote du budget primitif, lundi au conseil municipal. Premier constat : Franck Martin a cité Michel Doucet à cinq reprises. Il est évident que l'ancien adjoint aux finances va lui manquer. Il a clairement laissé entendre que, s'il n'était pas toujours d'accord avec la stratégie financière de son ex-adjoint socialiste, il était quand même bien content de pouvoir compter sur un vrai spécialiste des finances locales, quelqu'un ayant du poids pour empêcher les bêtises. L'augmentation considérable des dépenses de communication, d'animation, des fêtes et des cérémonies par exemple.
Reconduction ou transition ?
Patrice Yung a des qualités. Il les a prouvées aux services techniques mais aura-t-il l'étoffe d'un adjoint aux finances d'une ville de près de 20 000 habitants ? Le budget primitif 2008 est un budget de « reconduction » pour P. Yung, de « transition » pour F. Martin. Une ville qui présente un déficit de 557 000 euros au compte administratif 2007, qui possède un taux d'épargne ridiculement bas de 3,5 % (loin des moyennes des villes de 10 à 20 000 habitants) au BP 2007 et un endettement qui ne baisse pas n'est pas une ville en forme. En répondant aux questions de MM. Aubert, Renoncourt et Prévost, Patrice Yung s'est réfugié derrière les besoins des services : « Ils nous demandent et nous on inscrit ». Christian Renoncourt, bien aidé en amont par Michel Doucet, a fait remarquer que le budget primitif s'équlibrait par un artifice souvent utilisé par cette municipalité : « vous avez bourré la mule, a déclaré Christian Renoncourt, en inscrivant des cessions de patrimoine dont vous savez qu'elles ne se feront pas intégralement. » On appelle cela une ficelle. Même si elle est grosse.
Christian Renoncourt, reprenant les promesses électorales du maire a listé celles qui à l'évidence ne seront pas tenues : les trois millions d'euros de voirie par an (le fameux plan Marschall est dans les choux) l'école de musique sera commencée mais pas payée…« vous n'avez aucune marge de manœuvre, les comptes sont calamiteux et insincères. » Le groupe PS-PCF-société civile de gauche vote contre le budget.
Un toit neuf pour le Grand Forum
Les investissements listés par le maire en 2008 sont : l'école de musique, le bâtiment du Clos morlet, la toiture du Grand Forum, l'entretien dans les écoles…avec un autofinancement très faible mais « en 2009 ce sera le budget du changement et l'amorce du désendettement » auquel ne croit pas du tout, mais du tout, Michel Doucet.
Au cours de la discussion, Franck Martin annonce que les commissions municipales seront composées en septembre. Il s'agira plutôt de travailler sur des projets par groupes. Exemple : il ouvre un groupe de travail à l'opposition : celui qui doit trouver des financements pour la restauration de l'église Notre-Dame : « voilà l'occasion de défendre l'intérêt général au cours d'un travail utile et consensuel. » ? L'opposition de droite a déjà dit oui.
Dissidente
Au passage, il qualifie la candidature de Janick Lesœur à la présidence de la CASE de « dissidente » et ajoute : « le PS va se planter. Il veut m'éliminer de la vie politique. » Olivier Aubert ayant demandé à bénéficier d'un crédit (légal) de formation pour ses élus, Franck Martin s'empresse d'accepter d'augmenter la somme inscrite (9000 euros) qui pourrait être portée à 25 000 euros.
A retenir de ce conseil : la fragilité de la situation financière de la ville, l'absence d'un élu très spécialisé en finance (gestion de dette, anticipation) l'absence de marge de manœuvre du maire qui aura grand besoin de l'agglomération pour ses projets les plus sensibles, une timide ouverture vers l'opposition et, malgré un naturel souvent revenu au galop, des tentatives pour ne pas envenimer les discussions. A signaler, la présence de Claudine Duteuil qui a succédé à François Loncle dans les rangs de la liste Pour Louviers Gagnons ensemble.
Reconduction ou transition ?
Patrice Yung a des qualités. Il les a prouvées aux services techniques mais aura-t-il l'étoffe d'un adjoint aux finances d'une ville de près de 20 000 habitants ? Le budget primitif 2008 est un budget de « reconduction » pour P. Yung, de « transition » pour F. Martin. Une ville qui présente un déficit de 557 000 euros au compte administratif 2007, qui possède un taux d'épargne ridiculement bas de 3,5 % (loin des moyennes des villes de 10 à 20 000 habitants) au BP 2007 et un endettement qui ne baisse pas n'est pas une ville en forme. En répondant aux questions de MM. Aubert, Renoncourt et Prévost, Patrice Yung s'est réfugié derrière les besoins des services : « Ils nous demandent et nous on inscrit ». Christian Renoncourt, bien aidé en amont par Michel Doucet, a fait remarquer que le budget primitif s'équlibrait par un artifice souvent utilisé par cette municipalité : « vous avez bourré la mule, a déclaré Christian Renoncourt, en inscrivant des cessions de patrimoine dont vous savez qu'elles ne se feront pas intégralement. » On appelle cela une ficelle. Même si elle est grosse.
Christian Renoncourt, reprenant les promesses électorales du maire a listé celles qui à l'évidence ne seront pas tenues : les trois millions d'euros de voirie par an (le fameux plan Marschall est dans les choux) l'école de musique sera commencée mais pas payée…« vous n'avez aucune marge de manœuvre, les comptes sont calamiteux et insincères. » Le groupe PS-PCF-société civile de gauche vote contre le budget.
Un toit neuf pour le Grand Forum
Les investissements listés par le maire en 2008 sont : l'école de musique, le bâtiment du Clos morlet, la toiture du Grand Forum, l'entretien dans les écoles…avec un autofinancement très faible mais « en 2009 ce sera le budget du changement et l'amorce du désendettement » auquel ne croit pas du tout, mais du tout, Michel Doucet.
Au cours de la discussion, Franck Martin annonce que les commissions municipales seront composées en septembre. Il s'agira plutôt de travailler sur des projets par groupes. Exemple : il ouvre un groupe de travail à l'opposition : celui qui doit trouver des financements pour la restauration de l'église Notre-Dame : « voilà l'occasion de défendre l'intérêt général au cours d'un travail utile et consensuel. » ? L'opposition de droite a déjà dit oui.
Dissidente
Au passage, il qualifie la candidature de Janick Lesœur à la présidence de la CASE de « dissidente » et ajoute : « le PS va se planter. Il veut m'éliminer de la vie politique. » Olivier Aubert ayant demandé à bénéficier d'un crédit (légal) de formation pour ses élus, Franck Martin s'empresse d'accepter d'augmenter la somme inscrite (9000 euros) qui pourrait être portée à 25 000 euros.
A retenir de ce conseil : la fragilité de la situation financière de la ville, l'absence d'un élu très spécialisé en finance (gestion de dette, anticipation) l'absence de marge de manœuvre du maire qui aura grand besoin de l'agglomération pour ses projets les plus sensibles, une timide ouverture vers l'opposition et, malgré un naturel souvent revenu au galop, des tentatives pour ne pas envenimer les discussions. A signaler, la présence de Claudine Duteuil qui a succédé à François Loncle dans les rangs de la liste Pour Louviers Gagnons ensemble.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire