Nicolas Mayer-Rossignol est venu soutenir Richard Jacquet (à droite). |
Pour Richard Jacquet l’entre
deux tours de l’élection présidentielle n’est pas synonyme d’inaction. Bien au
contraire. Depuis plusieurs semaines, le candidat de la proximité fréquente les
villes et les villages de la 4e circonscription de l’Eure actuellement
détenue par François Loncle. Le maire de Pont-de-l’Arche avait donc invité des élus,
des militants et les sympathisants de la fédération de l’Eure du PS mais pas
seulement puisque des membres de EELV (Alexis Fraisse) ou du PRG (Diego Ortega)
étaient présents, à l’inauguration de la permanence du candidat socialiste
implantée sur la Place de la Porte de l’eau à Louviers, dans un quartier
historique et central de la ville chef-lieu.
Sans mettre son drapeau dans
sa poche, Richard Jacquet est un militant-élu de longue date, le potentiel
successeur de François Loncle tient tout d’abord à évoquer le difficile premier
tour des forces qu’il soutenait tout en appelant sans hésiter une seconde, les électeurs
(trices) de l’Eure à voter pour Emmanuel Macron dont il ne prononça pas le nom
mais celui du sigle de son mouvement « En Marche ! » Pour lui, le danger
de l’élection de la candidate du Front national est réel. Il faut donc que tous
les républicains s’unissent et se rassemblent pour empêcher son accession au
pouvoir, un désastre pour le pays. Et pour les territoires puisque le programme
frontiste comprend la disparition des régions et des intercommunalités : « Même si je ne suis pas toujours d’accord
avec le président de Seine-Eure, il faut reconnaître tous les bienfaits de la
communauté d’agglomération pour les communes et leurs habitants. »
Passée cette nécessaire évidence,
Richard Jacquet et, avant, lui Nicolas Mayer Rossignol, ancien président de la
région haut-normande, se plurent à vanter (tant pis pour l’égo) les qualités
mises en avant pour légitimement espérer la victoire en juin prochain : l’expérience,
l’ouverture, l’honnêteté, l’écoute, la bonne connaissance de la circonscription
sans oublier un programme fondé sur le social, l’emploi, la sécurité et surtout
les services publics. Pendant ses pérégrinations dans les communes, Richard
Jacquet a constaté (et regretté) l’absence, ici d’une école, là, d’une poste, là
encore d’une service de proximité essentiel au bien-être des habitants.
Il aura évidemment l’occasion
après le second tour de la présidentielle, de décliner ses propositions concrètes
tant auprès des maires que des citoyens. Il sera aidé par une équipe convaincue
partout à Louviers, Val-de-Reuil, Gaillon, le Roumois, un réseau d’amitiés dans
la tradition des campagnes électorales réussies. Mais cela, on le saura vraiment
le 18 juin.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire