Eric Lardeur a veillé à une organisation parfaite à Louviers |
Pour que le résultat d’un
vote soit admis par tous, candidats et électeurs compris, il doit être irréprochable.
Est-ce le cas des opérations électorales du premier tour de la primaire
citoyenne du dimanche 22 janvier ? Évidemment non. Il est ébouriffant qu’un
grand parti dit de gouvernement soit incapable de publier au fur et à mesure de
l’obtention des résultats par bureaux et par départements des chiffres sûrs et
contrôlés.
Les cafouillages de la nuit
de dimanche à lundi et de la journée de lundi, s’ils ne portent pas atteinte à
la sincérité du scrutin, laissent tout de même planer une ombre d’incertitude,
pour le moins, sur la qualité de l’organisation au plus haut niveau du Parti
socialiste. La presse s’est emparée avec une avidité légitime des bafouillages
des responsables du PS contraints de justifier…l’injustifiable.
Benoît Hamon ne s’y est pas
trompé qui, pourtant vainqueur de ce premier tour, a exigé lundi que toute la
lumière soit faite sur les bugs et autres fautes individuelles avant le second
tour de dimanche prochain. Il est impératif, si l’appareil socialiste veut
conserver quelque crédibilité avant la vraie campagne présidentielle, qu’aucun
doute ne subsiste sur le verdict final du premier tour. On ne peut pas demander
à des citoyens de participer à des votations qui seraient placées sous le signe
de l’amateurisme et d’une forme de laxisme.
Dans l’Eure, Marc-Antoine
Jamet, s’est félicité de la bonne tenue des opérations de vote. Dans les 51
bureaux de l’Eure, il n’y eut que très peu d’incidents (1). Le face à
face Valls-Hamon qui devrait motiver un plus grand nombre de votants qu’au
premier tour exige de la part des organisateurs transparence et publicité.
Localement c’est acquis. Nationalement ?
(1) Au Moulin à Louviers,
des portes sont restées closes un certain temps…
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