La division de la gauche
aura été fatale à Bruno Questel, candidat du Parti socialiste et du PRG. Les sénatoriales
dans l’Eure ont livré leur verdict : Hervé Maurey et Nicole Duranton ont été
élus sur la liste UMP-UDI officielle avec plus de 800 voix et Ladislas
Poniatowski récupère le 3e siège à la proportionnelle avec une
vingtaine de voix d’avance sur le maire de Bourgtheroulde (321 contre 306 pour
Bruno Questel).
Le candidat du PCF ayant recueilli
plus de 100 voix et la candidate écologiste en ayant rassemblé une petite quarantaine
(37 exactement) il est évident et mathématique que la gauche désunie n’avait
aucune chance de l’emporter sauf miracle, assez rare en politique. J’ignore
quelles raisons précises ont conduit les responsables du PCF à assumer cette décision
dont ils connaissaient les conséquences. Au-delà du refus de la politique du
gouvernement, il est regrettable que des choix locaux n’aient pas animé des
politiciens à la courte vue. Que vont-ils faire demain, au sein du conseil général
? Les élus communistes ne se sont-ils pas mis hors de la majorité actuelle
?
Ils imaginent sans doute que
ce choix n’aura aucun impact sur les futures élections départementales et régionales.
Je ne suis pas responsable fédéral du Parti socialiste, parti au sein duquel
les couleuvres ne manquent pas à la digestion, mais il est évident que les
options des communistes et des écologistes ne manqueront pas de susciter une
certaine colère dans les rangs des militants.
C’est la politique me
direz-vous et les militants ne comprennent pas toujours les décisions des
appareils. Avec leurs 37 voix sur 1816 votants, les Verts se ridiculisent. Que
pouvaient-ils espérer sinon une forme de déshonneur ?
La seule satisfaction est l'élection d'une femme. Quant à Joël Bourdin avec ses 179 voix, il a fait de la figuration et payé très cher l'opposition de Bruno Le Maire à sa candidature.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire