Marc-Antoine Jamet au micro. (photo JCH) |
Pour les élus sortants, il existe des règles de droit
lorsqu’ils souhaitent se présenter à nouveau aux élections municipales. C’est
simple, dans les quelques mois qui précèdent le scrutin (premier tour le 23
mars) les élus en place ne doivent, lors des cérémonies officielles, évoquer ni
leur bilan ni leurs projets. Ils ne doivent pas non plus, dénigrer leurs
adversaires. Il est des élus (grands) qui s’assoient allègrement sur ces règles.
C’est le cas d’Alain Juppé à Bordeaux ou de Martine Aubry à Lille. Ils en ont
pris à leur aise et les oreilles des têtes de listes PS dans un cas ou UMP dans
l’autre ont dû siffler.
A Val-de-Reuil, le maire, Marc-Antoine Jamet, organisait sa
rituelle cérémonie des vœux, mercredi, et le théâtre des Chalands bruissait des
conversations généreuses des invités, notables ou citoyens ordinaires. Pour se
sortir des figures imposées, Marc-Antoine Jamet avait travaillé son double
salto arrière et son triple saut périlleux avant. L’idéal, pour parler de soi-même,
c’est de parler des autres. Ceux et celles qui vous doivent beaucoup, ceux et
celles avec qui vous travaillez, ceux et celles qui dans une ville, la font
avancer au gré des événements et des décisions municipales.
Dans ce registre, avouons-le, MAJ est excellent. Ne pas dire tout en disant, c’est habile et finalement efficace. Alors, tout y passe. Les politiques scolaire, urbaine, culturelle, sportive, les relations avec la CASE ( Val-de-Reuil aimerait être un peu plus et un peu mieux doté comme 2d pôle de l’agglomération) la région (son président était au premier rang) la commissaire de police (la délinquance baisse) la SNCF (avec la gare) etc. etc.
Le maire a réitéré, après la présentation de sa liste samedi dernier, les efforts restant à accomplir en matière commerciale et a émis le vœu que l’INSEE compte un à un les habitants de la ville. Visiblement, il en manque à l’effectif actuel.
Pas un mot sur ses adversaires — ou alors une vague allusion assez subliminale — un mot aimable au contraire pour Mme Cascajarès, conseillère UMP, que le maire appelle « Catherine » sachant combien elle peine à constituer une liste et un rappel de la mémoire de Jean-Paul Lacaze, Henri Baillot, Mme Perron, disparus cette année et qui, par leur action, ont marqué le destin de l’ex-ville nouvelle.
A l’aube d’une campagne électorale qui s’annonce chaude à défaut d’être chaleureuse, le maire a tenu à inviter les 300, 350 ou 400 présents (selon les préférences des uns et des autres) à lever le verre de l’amitié. Mais dans l’amitié c’est comme dans l’amour, il faut des preuves.
Dans ce registre, avouons-le, MAJ est excellent. Ne pas dire tout en disant, c’est habile et finalement efficace. Alors, tout y passe. Les politiques scolaire, urbaine, culturelle, sportive, les relations avec la CASE ( Val-de-Reuil aimerait être un peu plus et un peu mieux doté comme 2d pôle de l’agglomération) la région (son président était au premier rang) la commissaire de police (la délinquance baisse) la SNCF (avec la gare) etc. etc.
Le maire a réitéré, après la présentation de sa liste samedi dernier, les efforts restant à accomplir en matière commerciale et a émis le vœu que l’INSEE compte un à un les habitants de la ville. Visiblement, il en manque à l’effectif actuel.
Pas un mot sur ses adversaires — ou alors une vague allusion assez subliminale — un mot aimable au contraire pour Mme Cascajarès, conseillère UMP, que le maire appelle « Catherine » sachant combien elle peine à constituer une liste et un rappel de la mémoire de Jean-Paul Lacaze, Henri Baillot, Mme Perron, disparus cette année et qui, par leur action, ont marqué le destin de l’ex-ville nouvelle.
A l’aube d’une campagne électorale qui s’annonce chaude à défaut d’être chaleureuse, le maire a tenu à inviter les 300, 350 ou 400 présents (selon les préférences des uns et des autres) à lever le verre de l’amitié. Mais dans l’amitié c’est comme dans l’amour, il faut des preuves.
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