27 janvier 2013

Il faut se méfier des sondages, encore aujourd'hui…


Il faut se méfier des sondages, surtout quand une seule enquête d’un seul cabinet rend publics ses résultats. Ainsi à Louviers, le maire se gausse d’un sondage IFOP (méthode des quotas, 504 personnes interrogées, par téléphone etc.) qui semble le conforter dans son désir de conserver le pouvoir. Sans mettre en cause les résultats de ce sondage et les questions posées (quoique…) je souhaite simplement indiquer qu’un sondage n’a jamais donné le résultat d’une élection un an avant qu’elle n’ait eu lieu. Quand on ne connaît ni les protagonistes, ni les programmes, ni les forces présentes aux municipales, il est toujours facile de s’appuyer sur un bilan dont on sait qu’il n'a fait jamais élire qui que ce soit. Tout ce qui est avalé n’a plus de goût et même si le maire de Louviers mélange habilement sa casquette avec celle qu’il porte à la CASE (1) viendra le jour où il faudra dire la vérité et parler franc donc finances et position idéologique.
Aujourd’hui dimanche 27 janvier paraissent deux sondages nationaux sur le même thème. L’IFOP, pour «Le Journal du Dimanche» affirme que 58  % des Français souhaitent que la Grande Bretagne demeure au sein de l’Union européenne. Dans le journal «Aujourd’hui» paraît un autre sondage de l’institut BVA qui indique que 52 % des Français désirent le départ de la Grande Bretagne de l’Union européenne. 58 % d’un côté, 48 % de l’autre avec des majorités inversées. Comment ne pas s’interroger sur des résultats aussi contradictoires. Et pourtant ; il n’y a pas plus simple comme question que de demander aux Français s’ils souhaitent ou non la sortie de la Grande Bretagne de l’Union européenne. Autrement dit, prenons les sondages pour ce qu’ils sont. Des indicateurs. Que Martin, à Louviers, en fasse un argument de campagne, c’est de bonne guerre surtout quand le sondage est financé par les impôts des Lovériens et avant le début du délai de prudence fixé à un an par le législateur. Simplement, ne soyons ni naïfs, ni dupes. Un sondage ne donne pas le verdict. Il aide le plaideur.
(1) L'association Union citoyenne fait dire à Olivier Taconet, président départemental du PRG, que le centre nautique en construction est dû à la municipalité de Louviers. Les Lovériens savent bien que c'est la CASE qui paie. Confusion, ambiguïté…

Aucun commentaire: