On a fait la fête à l'occasion de l'inauguration de l'école de musique Duruflé. (photo JCH) |
Hier soir, à l'occasion de l'inauguration officielle, il y avait la foule des grands jours. La Région, le Département, le député, les élus locaux, les Lovériens et les habitants de la CASE étaient présents pour baptiser la nouvelle école Maurice Duruflé, du nom du grand organiste lovérien, aussi célèbre que son Requiem. Les organisateurs avaient invité musiciens, danseurs, artistes de rue qui, malgré la pluie battante, ont donné une belle idée de ce qu'est la fête à Louviers.
Les discours — certains plus longs que d'autres — ont permis aux orateurs d'insister sur la qualité de l'architecture et celle des travaux ainsi que sur les capacités d'évolution d'un investissement bien dimensionné. Si les 450 élèves des classes de solfège, d'instruments (avec 22 professeurs qualifiés) ajoutés aux choristes et aux groupes musicaux forment l'ossature de l'école, on imagine un développement plus large avec, qui sait, un regroupement à l'échelle de la CASE. La culture n'est pas une compétence intercommunale. mais le sport ne l'était pas non plus et le nouveau centre aquatique est financé par l'agglomération Seine-Eure. Viendra le jour où tous les équipements structurants — l'école de musique en est un — seront de la compétence de la CASE élargie.
Éric Boyer, la directeur de l'école de musique, dispose maintenant d'un outil adapté aux besoins. Plusieurs de ses élèves fréquentent le conservatoire régional de Rouen. L'harmonie municipale donne plusieurs concerts par an. La gare aux musiques joue aussi pleinement son rôle. A Louviers, la musique compte autant que la chanson.
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