Eric Roussel, président de l'Institut Mendès France |
Conférence samedi 20 Octobre à 16 heures |
Avant la conférence de Claude Cornu, demain à 16 heures, dans la salle Pierre Mendès France de l'hôtel de ville, d'illustres compagnons et amis de notre célèbre maire ont évoqué l'action, les engagements et le caractère de Pierre Mendès France. Évidemment, les mots de vérité, probité, intelligence, charme, intransigeance aussi sont revenus comme des leitmotivs. A écouter Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, Georges Kiejman, avocat, ancien ministre de la justice ou Jean-Louis Crémieux-Brilhac, on comprend mieux le rayonnement et la modernité de la pensée de PMF. Il revenait à Tristan Mendès France, petit-fils de «grandpierre », de nous faire pénétrer dans l'intimité familiale des Mendès France, à Paris et dans la maison des Monts où Michel Mendès France, l'un des deux fils de PMF vient toujours passer quelques jours. François Loncle a rappelé comment PMF lui avait suggéré de partir à la reconquête de la circonscription de Louviers…
En cette période de crise et d'inquiétude, les citations extraites des articles et textes de Pierre Mendès France restent d'actualité : la rigueur et la production de richesses avant la redistribution, la vérité comme méthode de gouvernement et le citoyen comme individu majeur, éduqué, responsable avant d'être acteur.
D'où cette évidence : l'éducation et la formation sont des impératifs catégoriques. Le politique, malgré les vents contraires, ne doit rien dissimuler des difficultés ou des obstacles. Il doit expliquer, expliquer encore, se redire encore et toujours pour être compris à défaut d'être aimé. Et pourtant, nombre de collaborateurs (trices) de PMF l'ont aimé sincèrement comme homme politique capable d'anticiper (décolonisation, recherche scientifique, économie et finance) et d'assumer ses choix puisque gouverner c'est choisir. Battu par le suffrage populaire en 1958 en plein vague gaulliste, n'a-t-il pas décidé de démissionner de tous ses mandats locaux ?
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