L'annonce de la suppression de 8 000 emplois chez PSA suscite de nombreuses réactions. A Rennes et à Aulnay, où les sites sont sévèrement frappés, les syndicats de salariés ont décidé de réagir avec fermeté, patience et mise au point d'une stratégie « destinée à faire le plus mal possible aux dirigeants du groupe. » François Hollande juge le plan proposé comme étant inacceptable. Les sous-traitants de PSA font également part de leurs inquiétudes. François Loncle, député, réagit avec une certaine pugnacité.
« L’un des aspects les plus choquants des déboires de l’industrie automobile
française est l’impunité dont bénéficient ses patrons. Le président du
directoire et les dirigeants de PSA ont une responsabilité majeure dans les
difficultés actuelles, dans le déclin de notre industrie automobile.
Leurs erreurs stratégiques, leur absence de réactivité, leur impéritie face
aux initiatives de leurs concurrents étrangers, leur fascination pour la
financiarisation, leur aveuglement devant les attentes de leurs clients sont
inversement proportionnels à leur voracité s’agissant de leurs rémunérations.
Incapables de se remettre en cause, d’assumer leurs échecs et d’en tirer
les conséquences, ne répondant aux critiques que par l’arrogance, ces
dirigeants ont donné et donnent une image négative du management à la
française.
Le problème de l’industrie automobile française réside aussi dans
l’impunité dont jouissent ses dirigeants. Il faut y mettre un terme. »
François Loncle
Député de l'Eure
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