Alain Le Vern et Guillaume Pépy en visite à la gare de Val-de-Reuil (photo JCH) |
Le communiqué qu'il vient de commettre avec quelques élus régionaux UMP en dit long sur sa conduite des affaires et le sens qu'il souhaite donner à son opposition à la politique conduite par Alain le Vern et sa majorité régionale PC-Verts-PS-PG. En accusant le président de la région de tirer dans le dos des intérêts des Haut-normands après la diffusion d'un communiqué d'Alain Le Vern prenant acte de la future décision gouvernementale de ne retenir que le doublement de la ligne SNCF jusqu'à Mantes et la modernisation de la gare rouennaise, Bruno Le Maire fait preuve d'inconséquence. Il ose mettre en avant les belles paroles et les grandes promesses de Nicolas Sarkozy à l'égard d'une ligne à grande vitesse Paris-Rouen-Le Havre et Paris-Evreux-Caen qui bénéficiait d'une caractéristique essentielle : elle n'était pas financée ! De la part d'un ancien ministre et d'un futur (?) responsable important, il n'est pas admissible de donner à ce point dans la légèreté. Faute d'argent, à cause de déficits chroniques et de déséquilibres permanent des comptes publics aggravés par la gestion Sarkozy-Le Maire, les grands projets de Sarkozy ne peuvent être réalisés et c'est la gauche qui hérite des choix cornéliens à faire. Il est en effet indispensable de réduire la voilure et de se confronter au réel.
Il est donc injuste de la part de Bruno Le Maire de s'en prendre aux socialistes. On doit au contraire comprendre et considérer que les grands projets de Sarkozy étaient plus des effets d'annonces que des engagements précis et chiffrés. Voilà la vérité. Et elle est bonne à dire.
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