Cette journée du 3 mai marque chaque année d'une pierre blanche les atteintes à la liberté de la presse dans le monde et partant, celle des journalistes qui pratiquent ce si beau métier. Partout sur la planète, les pouvoirs autoritaires et les dictateurs veulent faire taire les journalistes dont la mission est de rendre publics les dossiers sensibles ou les atteintes aux droits de l'homme que les gouvernants veulent taire ou cacher. Il n'y pas de démocratie sans presse libre et c'est bien pourquoi, chaque année, des hommes et des femmes passionnés sont jetés en prison, blessés, torturés ou assassinés.
Heureusement, des associations d'influence mondiale font connaître le palmarès des pays où exercer la profession de journaliste est un danger permanent ce qui est une façon de les montrer du doigt et de les soumettre au jugement des hommes. La Chine détient le pompon dans le peloton de tête des dictatures les plus acharnées à lutter contre une presse libre. Avec l'Iran, Cuba, la Syrie, d'autres états de l'ONU font la chasse aux informateurs. Qu'ils soient professionnels ou non, ces derniers sont impitoyablement recherchés, sanctionnés, martyrisés.
Il est constant d'accuser les journalistes. Ils ne sont pas à l'origine des maux de la société, ils en décrivent et en dénoncent les abus ou les excès mais c'est eux qu'on vilipende. En France même, récemment, des journalistes de Médiapart, d'une part et de BFM TV d'autre part ont été soit agressés verbalement soit physiquement par des militants UMP excédés. Ces derniers considèrent que la presse va être à l'origine de la défaite de leur favori. Et s'ils balayaient devant leur porte. Et s'ils s'interrogeaient sur le comportement, les choix du candidat sortant. Et s'ils faisaient confiance, tout simplement, au jugement des électeurs. La liberté de la presse est donc constamment à conquérir ou à protéger.Même en France.
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