21 janvier 2012

A Louviers le chantier de l'ilôt Renault connaît une panne monstrueuse

Le garage Renault sur la place Thorel avant sa démolition (photo JCH)
En lisant ce matin « Allez Louviers », je découvre un article intitulé : « Maison de l'emploi : un démarrage en douceur. » C'est le moins que l'on puisse dire. L'excellente journaliste municipale a choisi un euphémisme pour cataloguer ce qui va être, sans doute, plutôt le démarrage d'une affaire judiciaire interminable. « La raison de l'arrêt temporaire du chantier, explique la rédactrice : Un souci de pollution du terrain liée à l'activité antérieure du site, indétectable en amont. » Pour les Lovériens possédant une mémoire ordinaire, cette phrase ne passe pas. Comment peut-on affirmer que la pollution d'un terrain ayant supporté pendant des décennies les activités de réparation d'un garage automobile (1) était indétectable ? C'est si vrai que le chantier de dépollution en cours a obligé les excavateurs à approcher la ravine si précieuse et si profonde pour l'écoulement des eaux pluviales et de ruissellement. C'est si vrai que MSA, l'ancien propriétaire a lancé des procédures judiciaires pour exclure ses responsabilités. On voit mal comment « cet ancien propriétaire », comme il est dit dans l'article du journal municipal, va effectuer des travaux de dépollution qu'il conteste juridiquement. Le maire de Louviers a même pris un arrêté dans le cadre de ses délégations pour accepter le versement d'honoraires à un avocat appelé à défendre les intérêts de la collectivité. On le voit, le dossier s'annonce sous des auspices alarmants.
Annoncer que la Maison de l'emploi sera inaugurée dans un an, c'est prendre un risque sérieux. Je prends le pari que le 21 janvier 2013, cette maison de l'emploi ne sera pas encore inaugurée. Je me demande même si la première pierre sera posée !
(1) Dans un garage, on utilise des huiles, des peintures, des hydrocarbures…

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