Voici le communiqué de François Loncle publié, hier :
« La mort de 4 soldats français en Afghanistan suscite
à la fois l’émotion et la colère. Ce nouvel acte de guerre, ce nouveau
crime doit faire prendre conscience une fois pour toutes au gouvernement et au
peuple français qu’il faut retirer nos troupes d’Afghanistan.
Voilà plus d’un an que nous demandons solennellement
ce retrait. À l’Assemblée Nationale, Laurent Fabius et Jean-Michel Boucheron
sont intervenus en séance publique dans ce sens. Lors des auditions du Ministre
des Affaires étrangères à la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée
Nationale, nous ne cessons de porter cette exigence d’un retour des troupes
françaises d’Afghanistan et nous heurtons à un refus systématique du Ministre
d’État Alain Juppé. Aujourd’hui, pour des raisons tristement électoralistes, M. Sarkozy semble enfin mesurer l’absurdité du statu quo français en Afghanistan. Il est temps de passer aux actes ! »
François Loncle, député de l’Eure,
(1) Pour se défausser Juppé a affirmé que la présence des troupes françaises en Afghanistan avait été décidée par Lionel Jospin. Ce dernier n'a, en réalité, autorisé que le survol de l'Afghanistan comme cela a (apparemment) été fait en Libye. Il n'a jamais accepté l'envoi de troupes au sol.
Communiqué de Marc-Antoine JAMET, Maire de Val-de-Reuil, vice-président du Conseil régional de Haute-Normandie
Communiqué de Marc-Antoine JAMET, Maire de Val-de-Reuil, vice-président du Conseil régional de Haute-Normandie
« A la demande des familles de nos
compatriotes morts en Afghanistan, alors que quatre jeunes militaires,
désarmés, viennent de perdre la vie dans ce conflit portant nos pertes à 82
soldats, et que quinze autres ont été blessés, dont huit grièvement, j’ai pris
la décision de faire mettre en berne le drapeau tricolore devant la mairie de
Val-de-Reuil et au monument à la paix. Que chacun pense avec respect et chagrin
à ces jeunes gens courageux fauchés bien avant l’heure. Si la situation
tactique n’évolue pas face à l’insurrection taliban qui s’étend, si les
conditions d’emploi de nos forces ne sont pas redéfinies, si la corruption qui
mine le pouvoir et l’armée du Gouvernement afghan demeure, il faudra envisager
que notre contingent rentre au pays. »
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