L’Union des Familles Laïques dénonce la déconstruction méthodique des services publics, de la santé, de la protection sociale et de toutes les organisations mutualistes et solidaires construites pour satisfaire les besoins des citoyens et de leur famille. Il est urgent, il est vital, de faire obstacle à la loi Bachelot et à la privatisation de la Poste. En défendant leur emploi, en exigeant le rétablissement des postes et services supprimés, tous les salariés, quel que soit leur statut, défendent leur droit de vivre, celui de leurs enfants et de leurs anciens. Ils défendent une société humaine pour aujourd’hui et pour demain.
et par Eric Tollenaere dans son appel au premier mai :
"En occupant les entreprises qui licencient, les salariés ne font que se défendre et défendre leur droit. La prééminence dans la loi du contrat à durée indéterminée compense l’inégalité du contrat de travail. Travailler est vital pour le salarié et sa famille. Licencier, c’est porter atteinte à la vie du salarié dépourvu de l’assurance de retrouver un emploi. Le droit à l’emploi signifie l’interdiction de licencier (1). Ce droit est supérieur par essence au droit de propriété.
Il est temps, il est urgent que la loi le réaffirme et renforce la protection des salariés contre les licenciements, que les postes soient rétablis dans les services publics, que les milliards financent les emplois plutôt que les banquiers, que les partis fassent leurs propositions et les soumettent au suffrage universel. Il est temps que des élections générales soient convoquées, les précédentes ayant été antérieures à la crise. »
Christian Berthier
NDLR : Le PS propose l'linterdiction des licenciements dits boursiers.
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