1 mai 2009

1er mai côté manif

Au PS, les jeunes et les anciens manifestent ensemble. (photo JCH)
Le 1er mai côté manif a rassemblé à Evreux entre 2000 et 2500 syndicalistes, politiques, citoyens, venus témoigner de leur solidarité d'abord et de leur opposition, ensuite, à la politique antisociale conduite par le gouvernement Fillon. Après les grands rassemblements récents, la déception était visible sur le visage de certains responsables mais ce 1er mai (férié pendant les vacances solaires) avec grand pont à la suite pouvait donner des tas d'excuses aux absents. Comme je l'ai confirmé à mon ami Jacques Dorival, militant exemplaire, « ceux qui comptent, ce sont ceux qui sont présents. » Et qui, dans les rues du centre-ville d'Evreux, ont donné le la de la chanson protestataire sous les regards amusés des marchands de muguet occasionnels.

A Paris Martine Aubry a déclaré : « le PS se devait d'être "aux côtés des Français qui souffrent". "C'est une grande journée parce que les Français disent collectivement, avec l'ensemble des organisations syndicales pour la première fois unies depuis 1947, au président de la République : 'Nous ne pouvons pas rester les bras ballants face à la crise, vous devez réagir, vous devez interdire les licenciements financiers, les inégalités dans les salaires et surtout relancer l'économie'."

1 commentaire:

Antonio a dit…

Comparé à l’année dernière, nous étions 3 fois plus nombreux et tous les partis politiques de gauche étaient présents, même le PS. Nous pouvons être fiers d’avoir réussi ce 1er mai.
Lundi, les directions syndicales se réunissent. Vont-elles de nouveau lancer une journée d’action pour d’ici un mois et demi ou encore mieux attendre la rentrée sociale de septembre pour laisser au gouvernement le temps de se déboucher les oreilles pour entendre le mouvement social.
Les travailleurs qui subissent les attaques permanentes du capitalisme et de leurs laquais n’ont pas lieu de rester prisonniers de leur agenda. Dès maintenant, préparons ensemble une grande marche sur Paris contre les licenciements.
Antonio